Loïc me dit, en préalable, lors de notre rencontre qu’il a été surpris au cours de l’AG d’être nommé ambassadeur. Il écoutait Eric parlant d’un jeune membre sans réaliser qu’il était le concerné.

Loïc, lorsqu’il était gamin, était heureux de voir passer devant la maison familiale des voitures anciennes participant à des rallyes. Il se disait vaguement qu’il en aurait peut-être une un jour, mais n’ayant pas de parenté qui soit dans la mécanique, cela restait assez vague. Ces voitures anciennes lui faisaient un peu peur, avec leurs sonorités si différentes de celles des voitures modernes.
Les premiers contacts avec le monde automobile se sont faits au travers de la voiture familiale, mais celle-ci allait régulièrement chez le garagiste pour cause de panne, car son père n’était pas du tout mécanicien.
Une fois le permis de conduire passé, Loïc s’intéresse un peu plus au monde de l’automobile, ne serait-ce que pour s’acheter sa propre voiture : ce sera une Peugeot 106 KID à starter automatique. Il était fier d’avoir sa voiture. Il n’avait pas aimé la conduite accompagnée de la Super5 de sa maman à starter manuel qui le faisait caler régulièrement. L’entretien courant de la 106 est assuré par LoÏc et son oncle.

Ses études passées, c’est la vie active qui commence à Villeneuve d’Ascq puis à Bergues pendant 8 ans, avant de se fixer à Saint-Martin-au-Laert. Les premières préoccupations sont de s’acheter une maison qu’il rénove entièrement avec l’aide de son père. L’intérêt de la maison est qu’elle dispose d’un peu de dépendances pour y stationner le tracteur de son père : un John Deere modèle 2020 de 1968 et qu’il reste un peu de place pour d’autres idées à venir.
Dans ses premières années d’activité, il va souvent voir les expositions de voitures à Lumbres ou à Saint-Omer, mais l’idée d’en acheter une n’est pas encore mûre. Ce qui le retient c’est son manque de compétences mécaniques, et le fait que ce n’est pas, non plus, une priorité sur le plan financier.
Loïc pense à une 4L ou une 2CV. Mais son père étant chasseur et côtoyant Jean-Louis Hochart, ce dernier propose à Loïc de venir voir sa collection. Peu de temps après, il se rend avec Jean-Louis en DS21 cabriolet à la bourse d’échanges de Loos en Gohelle.
La machine est en route et ne s’arrêtera plus. LoÏc demande conseil et Jean-Louis lui conseille une MGB pour une question de fiabilité. Les visites vont s’enchaîner : une MGB cabriolet chez Grardel puis un samedi ils organisent une virée pour en voir d’autres : une première près de Paris, blanche à conduite à droite, une seconde à Plaisir : une MGB GT de 1967 à conduite à droite et sans overdrive. C’est le coup de cœur pour cette dernière. Le vendeur est pressé, et dès le mercredi suivant Loïc, accompagné de son père, de Jean-Louis et de Charlotte partent pour concrétiser l’achat. Partis tôt le matin, Loïc et Jean-Louis reviennent avec la MGB GT par la route, et même l’autoroute par un temps exécrable : des trombes d’eau, de la neige fondue….Les premiers kilomètres sont conduits par Jean-Louis puis Loïc prend le volant. Tout se passe bien, le baptême du feu est un succès (Jean-Louis lui avait dit : « si elle remonte, c’est qu’elle est fiable »).

Cette première journée au volant d’une ancienne a été éprouvante et pleine d’émotions.
Peu de temps après, il accompagne Jean-Louis à la bourse d’Audruicq comme passager de la Facel Véga. Son plaisir est de sortir la MGB GT du garage et de rouler dans la campagne en passant près du golf mais aussi de faire des rallyes, de passer de bons moments avec les copains, de découvrir des personnes, des voitures. Cette passion de la voiture est à combiner avec l’autre passion de Loïc : la course à pied.
Sur les conseils de Jean-Louis Hochart, Loïc s’inscrit au TCC le 02/02/2023.
Dans la foulée, il s’achète une BMW Z3 cabriolet de 1996 : un youngtimer. Pour cela, il en voit trois : une à Halluin, une en région parisienne puis une en Normandie qui sera l’élue. Loïc avait quelques critères précis : une version avec le moins d’électronique possible, très propre et en bon état.

Depuis nous avons le plaisir de le voir régulièrement aux sorties du club ainsi qu’à la préparation de la bourse.
Aujourd’hui il lui reste une petite place au garage et il se pose la question de s’acheter une avant-guerre. Cela lui permettrait d’avoir trois voitures d’époques très différenciées : une voiture des années 30, une des années 60 et un youngtimer.
Nous lui souhaitons plein de découvertes avec ses voitures et beaucoup de plaisir.
Tout comme Loïc est reconnaissant à Jean-Louis de l’avoir guidé dans sa démarche, nous lui sommes reconnaissants de nous avoir amené Loïc au TCC.
En savoir plus sur Tacot Club Calaisien
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.