Le club Les Amis de Chenard & Walcker avait demandé à Eric Bancquart et Edwige Raba, en tant que membre du club, d’organiser leur sortie nationale le week-end de l’Ascension dans le Nord.
Après 2 annulations consécutives, cause Covid, cette manifestation a eu lieu du 26 au 28 mai 2022.
L’hébergement se faisait à Tournehem sur la Hem, hôtel Bal et c’est une quinzaine d’ équipages qui prenait la route pour découvrir notre région,
La première visite était l’église de Licques suivie de l’ascension du vigneau pour continuer sur nos routes bucoliques et découvrir la sécherie à chicorée de Vieille-Eglise.
Pour des équipages venant de différentes régions de France et d’Europe, l’étonnement fut important, Jean Louis Hochart, membre du TCC, profita de cet arrêt pour venir présenter sa dernière trouvaille : une Chenard & Walcker Aigle 22 de 1939 carrossée par Labourdette en cabriolet Vutotal.
L’après-midi, le parcours suivit de nombreux canaux pour un retour à l’hôtel. Mr Gérard Delmotte, historien du circuit de Boulogne, exposa les faits d’armes Chenard & Walcker.
Le samedi fut consacré à la découverte de l’espace Tourville à Gravelines, construction du JEAN BART, suivi de la découverte du platier d’Oye-Plage et des vestiges du mur de l’Atlantique.
Les commentaires des visites étaient assurés par Michel Truquet, les pauses café sur le parcours par Mrs et Mmes Gräber, Bardel et l’assistance plateau (plateau de Julien Telliez) par Benoît Oudar et Nadège Schrevelle.
Ce lundi de Pentecôte, 6 juin 2022, une balade dans les Flandres était proposée par le TCC. 52 véhicules y étaient inscrits (107 personnes).
Après un petit déjeuner offert par le club au « Calypso » de Watten qui nous a fort bien accueillis, les véhicules se sont mis en route pour un périple de 105 km, de quoi faire rouler nos anciennes !
Watten, Merckeghem, Bollezeele, Esquelbecq, Wormhout, Steenvoorde, Boeschepe, Berthen, St Jans Cappel, Meteren, Cassel et retour à Watten avant de rejoindre Audruicq…
Tous ont pu admirer en chemin le moulin de Watten, le château d’Esquelbecq et son jardin, le moulin du Nord (Noordmeulen), le moulin de pierre (Steenmeulen), le moulin de l’ingratitude (Ondankmeulen) et l’estaminet voisin, le Vierpot…
Retour au « Château » d’Audruicq (l’hôtel de ville) après 3 h de route pour l’apéro, offert par le Club, et le pique-nique !
1 seul véhicule en panne : la Rolls Royce de M. Dubernard.
L’après-midi s’est conclu sous le soleil par la remise à chaque équipage d’une bouteille de bière, fabrication artisanale de Cassel, la bière du Reuze. Un grand merci à la mairie qui nous a ouvert ses locaux et s’est investie à nos côtés.
Un grand merci aussi à Sébastien, notre boulanger favori, pour avoir offert un excellent dessert à l’ensemble des participants!
Les participants et notamment les nouveaux adhérents du club ont fort apprécié la journée.
Et voici le reportage photographique de la journée :
En me perdant un peu sur internet comme cela se produit parfois, j’ai trouvé cette vidéo sur Panhard qui doit intéresser les amateurs de Panhard mais aussi tous les collectionneurs d’automobiles car on y parle aussi d’autres marques et de l’histoire de l’automobile en général. La vidéo dure 53 minutes et nous donne une longue interview de Jean Panhard, directeur général de Panhard de 1949 à 1967.
En octobre dernier, je me suis rendu à l’assemblée générale de l’AAIMM (Association des Amis des Instruments et de la Musique Mécanique) en région lyonnaise. Cette A.G est toujours jumelée avec une animation qui, cette fois, était la visite de la Fondation Marius Berliet. Nous avons été pris en mains par Messieurs Brassler et Broutechoux, deux passionnés de l’histoire du camion en France et de l’emblématique marque Berliet.
Autodidacte, Marius Berliet (1866-1949) construit un moteur et assemble un premier véhicule en 1895 dans un appentis de la maison familiale. Le second véhicule est construit en 1897 dans une annexe des ateliers de tissage de tissu parentaux (Berliet et Bellet) situé dans le premier arrondissement de Lyon. Au décès de son père en 1899, il laisse l’activité de tissage à ses frères et aménage un atelier de construction automobile plus grand. Soucieux d’un développement rapide, il rachète en 1902, les ateliers de la marque de voitures Audibert et Lavirotte forts d’une superficie de 5000m2 et de 250 ouvriers. Il poursuit l’activité cessée par la volonté des actionnaires d’Audibert et Lavirotte actant dans un PV d’assemblée générale : « qu’il n’y avait pas lieu de continuer la fabrication de voitures automobiles compte tenu de la crise que traversait cette activité.. ». Marius Berliet a une tout autre vision du potentiel de développement de l’automobile, il n’est pas encore question de camions à ce moment de la vie de l’entreprise. Une manne financière exceptionnelle viendra, en 1905, avec la cession d’une licence de fabrication de voitures Berliet aux Etats-Unis à la société ferroviaire American Locomotive Company (ALCO) désireuse de se développer dans le domaine automobile. Berliet intègre la locomotive chasse-buffle dans son sigle en mémoire de cette association fructueuse et elle y subsistera, schématisée, jusqu’en 1980.
Berliet Type D 1901Berliet Type AH 1911ALCO 60CV 1912
Marius Berliet est visionnaire à plus d’un titre, il anticipe l’essor du transport par route des marchandises et donc du besoin croissant en camions. Les premiers sont assemblés en 1907 et son modèle CBA de 1913 arrive à point nommé lorsqu’éclate le Première Guerre mondiale. L’armée française en commandera plus de 15.000 durant les années de conflit. Durant cette période, la production d’automobiles est arrêtée complètement et remplacée par la fabrication d’obus et l’assemblage sous licence de chars Renault FT. L’usine de Vénissieux est la seule à disposer de l’équipement industriel nécessaire pour pouvoir réaliser la tourelle pivotante à 360° de ces chars. C’est dire l’avance technologique de l’entreprise. Celle-ci se retrouve aussi dans les recherches sur l’usage d’autres combustibles que l’essence jusqu’alors seule à être utilisée. Dès 1926, un moteur gazogène à bois cru est mis au point. En 1930, une motorisation diésel est proposée ; sur les 25.000 camions de type GDR construits en 17 ans d’existence, 45% roulent au diésel, 31% sont des Gazobois et 24% des véhicules à essence. Berliet équipe une fourgonnette, modèle VTS, d’un petit moteur électrique, nous sommes en 1924 comme quoi cette technologie était déjà disponible et fonctionnelle. Comme nous le fait remarquer notre guide, les développements actuels du moteur électrique trouvent leur base sur ces premières expériences.
Berliet Type M 1909Berliet CAT 1913
Dans l’entre-deux guerres, des législations favorisant le transport par rail plus que par la route compliquent la tâche des fabricants de camions français et freinent les ventes donc aussi pour Berliet. Parallèlement aux camions, l’automobile continue à être produite mais la décision de son arrêt définitif tombe en 1939.
La seconde guerre mondiale fait chuter la production de camions de façon drastique mais une partie de ceux-ci sont livrés par obligation aux forces occupantes. Cette situation va provoquer la mise sous tutelle de l’entreprise à la libération mais Marius et ses fils, qui sont entrés dans le CA de la société, vont en récupérer la pleine propriété en 1949.
L’après-guerre est une période faste, la production est importante mais la concurrence l’est tout autant, cependant les camions Berliet peuvent capitaliser sur une image de robustesse, de fiabilité et d’un entretien aisé pour garder des parts de marché. Entre temps Michelin est devenu l’actionnaire majoritaire du groupe Berliet. La crise provoquée par le choc pétrolier de 1974 précipite sa mise en vente. Pour éviter le rachat par Fiat de Citroën et Berliet, l’état français fait pression sur Michelin. Citroën passe aux mains de Peugeot et Berliet aux mains de Saviem, la division camions de Renault. C’est le début de le fin, regrette notre guide, Saviem n’a pas la notoriété de Berliet dont la marque disparait progressivement et définitivement en 1980 pour laisser place au losange de Renault. La division Renault Trucks qui a digéré Berliet sans en avoir tiré un réel profit passe ensuite aux mains du suédois Volvo Trucks.
Berliet VDAF 4 1936Berliet GDLS30 1940
Ce survol très rapide de presque quatre-vingt ans d’existence passe sous silence la petite production ferroviaire de Berliet mais aussi celle de matériel roulant pour les pompiers, les autobus et autocars, les véhicules militaires de même que des camions fabriqués à quelques unités pour des usages très spécifiques tel le gigantesque T100.
Berliet T100
La Fondation Berliet œuvre à la préservation de tous les types de véhicules portant le sigle de la marque mais aussi plus largement celle du patrimoine français des véhicules poids lourds. Plus de 280 véhicules, toutes marques confondues, y sont conservés et entretenus.
Saurer Type B 1913
Elle gère également un très important centre de documentation relatif à l’histoire du poids lourd en France.
Pour ceux qui veulent creuser ce sujet aussi inépuisable que celui de la musique mécanique, je ne peux que leur conseiller la consultation des sites Marius Berliet, Berliet ou celui de la Fondation.
En 2024, le TCC proposera un rallye de 2 semaines dont l’une des étapes sera Bourg en Bresse et la Fondation Marius Berliet est au programme des visites.
Renault Char FT 1917Ariès R 66-3 1917Latil TP 4×4 1913Renault FU 1919Peugeot type 1525 1917Willème RD 615 DN 1955Mack type AC 1916BARRON- VIALLE type F 1914BERLIET Automotrice 1929LUC COURT HA 1910CHENARD et WALCKER U7T 1927DE DION BOUTON type K 1926BERLIET VTB électrique 1924LATIL TA 1899Dans l’ordre BERLIET AM2 1912, VB 1920 et VF 1921BERLIET type C1 1908BERLIET AK4 1911BERLIET VIHB 1927 et VGB 1925au 1er plan BERLIET VILS 944 1932BERLIET VILF 9 1933BERLIET AI 9 1911BERLIET VIRP 2 1939 « Dauphine » dernier modèle de tourisme produit avec cellule passager de Peugeot 402
La Covid ne m’a pas permis de me rendre à Rétromobile, mais fort heureusement cela s’est assez rapidement passé et j’ai pu me rendre à Techno Classica à Essen en Allemagne. C’est l’un des très grands salons européens dédiés à la voiture de collection. Il n’avait pas pu avoir lieu en 2020 et en 2021.
L’impression générale est celle d’un salon qui réunit toujours parmi les plus belles automobiles qu’on puisse imaginer. Il n’est pas question d’espérer y faire des affaires car les prix sont très élevés mais le plaisir des yeux est satisfait. La partie bourse de pièces a nettement diminué en importance, les emplacements sont à des prix qui ne peuvent pas être amortis par la vente de quelques pièces. Comme dans les manifestations qui ont lieu en France, il reste des emplacements disponibles, Covid de dernière minute ou difficultés à trouver des exposants, difficile à déterminer? Le public est présent mais ce n’est pas la grande affluence, là aussi comme dans les salons français.
Mais, place aux photos :
Tatra 87 construite de 1936 à 1950 avec moteur V8 monté à l’arrière et refroidissement par airAdler TrumpfFiat 1900AlvisRolls-Royce Silver Ghost et Lancia Apriliatracteur Lamborghini Des Mercedes plus rutilantes les unes que les autresAston Martin 15/98 2litres 1938Alfa-Roméo 6C 2500 SS 1942-43BMW 503 Coupé 1957Fiat MultiplaBorgward IsabellaBMW 501Bugatti 57 SC AtlanticUne 2CV à 39 900€ mais qui n’a que 1785km au compteur…Auto-Union à restaurerLes Citroën s’exposent Jaguar et Packard rivalisent d’éléganceEdsel FordBMW du début des années 30Auto-Union 1000 SPImpressionnante MaybachHorchUn ancêtre MercedesRichard Brasier en état d’origineBugatti au moteur impressionnantVéritasDes Bentley…TalbotAlfa Roméo 6C 2500 Delahaye 135 MS Ghia-Aigle 1949Delahaye non restauréeHispano-Suiza H6B 1926 recarrossée en 1931Borgward Isabella CoachQuelques américaines mais elles sont peu nombreusesPorsche : le choix est pléthoriqueBugatti 57 AtalanteLes Mercedes ont un hall spécifiqueMercedes 500K (avec compresseur) 1936 Erdmann et RossiDes Mercedes de toutes époquesAlfa Romeo 1900 C SS Ghia Special 1954 Opel 1910Opel un peu plus récente…Horch 854Le travail est étonnant, dire que ce soit beau???BMW 501
Nous venons d’apprendre le décès de Jean Faroux à l’âge de 87 ans, membre d’honneur du TCC. Ses funérailles auront lieu lundi 23 Mai à Coulogne en l’église Saint-Jacques à 10h00.
Nous avions évoqué son nom dans le dernier article paru concernant le Salon du Poids Lourd qui a eu lieu il y a quinze jours ; il était l’un des instigateurs de ce salon avec Robert Carpentier et Guy Manier, salon a chamboulé la vie de notre club, lui apportant d’abord l’aisance matérielle qui nous faisait si cruellement défaut mais surtout en donnant naissance à cet esprit d’équipe et d’entreprise qui nous permet aujourd’hui de relever bien des défis.
Le Tacot Club Calaisien lui exprime toute sa reconnaissance et présente ses plus sincères condoléances à sa famille.
Le Salon du Poids Lourd d’Audruicq a eu lieu les 6 et 7 Mai.
Ce salon est organisé conjointement par la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) et le TCC. Il ne reste plus que 3 salons en France dédiés aux véhicules utilitaires et aux poids lourds, ce qui fait la force de ce salon qui a accueilli, selon les derniers décomptes, environ 5000 personnes. Il s’agissait de la 19ème édition et on y trouvait 70 exposants du métier du transport au sens large.
Mais plutôt que de longs discours, voici les photos.
Tout d’abord, celles de l’installation qui a nécessité, entre autres, le montage d’un chapiteau de plus de 2000m2.
Il fallait bien sûr assurer un peu l’intendance pendant ces journées de préparation. Le beau temps aidant, il fut même possible de manger dehors. Il faut remercier ces dames du TCC qui ont assuré ce service.
Le vendredi à 14h00, c’était l’heure de l’inauguration suivie de la visite des officiels, en voici les images :
Cette visite officielle fut aussi l’occasion d’une rencontre entre Madame la Maire d’Audruicq, Madame Nicole Chevalier, David Sagnard président de la FNTR Pas Calais et Guy Manier. Guy Manier est le président du Tacot Club Calaisien qui créa le 1er Salon du Poids Lourd avec la collaboration très active de Mr Robert Carpentier dont David Sagnard est le gendre, mais aussi de Mr Jean Faroux et de la municipalité d’Audruicq.
Madame Nicole Chevalier, maire d’Audruicq. Mr David Sagnard président de la FNTR Pas de Calais. Guy Manier président du TCC lors de la création du 1er Salon.
Le salon étant inauguré, les visiteurs purent profiter des stands, des animations et de rencontrer tous les professionnels du métier que ce soit en ventes de véhicules, de pièces, en formation, assurances…
Voici la dernière partie de cet article retraçant l’histoire de l’automobile telle qu’elle était vue en 1907. Il a été publié dans le Mois Littéraire et Pittoresque de 1907 et la source en est Gallica, site internet de la BnF.
La Journée Nationale des véhicules d’Epoque s’est déroulée dimanche 24 Avril et comme chaque année le TCC avait invité tous les collectionneurs à venir au rassemblement programmé sur la place d’Audruicq.
Le beau temps étant de la partie, ce furent plusieurs dizaines de voitures qui se sont stationnées sur la place d’Audruicq entre 9h00 et 12h00. Certaines ne sont restées que peu de temps et d’autres ont profité du soleil printanier toute la matinée. Le panel de voitures allait des années 20 au début des années 90, mais le plus simple, regardez les photos. La diversité était de mise.
Un petit rappel : les inscriptions pour notre Rallye des Avant-Guerre des 25 et 26 Juin sont ouvertes jusqu’au 7 Mai. Passée cette date, vous pourrez encore vous inscrire mais il vous faudra vous occuper vous-même de la réservation de votre hébergement.
Pour l’ensemble des renseignements, vous cliquez ci-dessous :