Retour (3) Vitraux et Dentelles 2014

Arrivés au Puy en Velay, nous y passons 3 nuits pour pouvoir profiter du site mais aussi des curiosités alentour.

Dès le premier matin, samedi 23 août, un petit tarin touristique attend l’ensemble du groupe pour une visite commune de la ville, chose bien agréable pour prendre ses repères.

La ville du Puy en Velay est très riche en patrimoine architectural, ce qui lui vaut d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Puy en Velay est bien sûr une ville de pélerinage très courue puisqu’elle est une étape importante sur l’un des Chemins de Saint Jacques de Compostelle. Nos deux journées de pause nous ont permis de profiter de tout ce patrimoine : cathédrale Notre Dame érigée en grande partie au XIIème siècle, de style roman mais avec des influences byzantines assez marquées (coupoles). Elle est aussi caractérisée par sa façade aux décors alternés de pierres claires et sombres.

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L’image que tout le monde connaît de la ville du Puy en Velay est celle de cette chapelle située en haut d’un petit pic montagneux : c’est un brêche basaltique sur lequel a été construite au Xème siècle cette chapelle Saint Michel d’Aiguilhe, décorée de fresques.

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C’est aussi dans cette ville du Puy en Velay que venait l’explication d’une partie du nom de ce rallye : les célèbres dentelles du Puy.

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Les alentours de la ville donnaient l’occasion de bien des excursions également, certains se rendant même jusqu’au viaduc de Millau.

Place aux photos :

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Retour(2) Vitraux et Dentelles 2014

Après cette pause à Amboise, le mercredi 20 août nous faisait arriver à La Châtre après 150km de route. Là encore, il nous restait du temps pour visiter la petite ville de La Châtre avant de profiter d’un très bon repas en commun nous permettant de déguster, en particulier, des oeufs dits à la couille d’âne, en fait des oeufs pochés meurette (dans une sauce au vin rouge…)

Sur le chemin cette journée il était recommandé de s’arrêter à l’église romane de Saint Martin de Vic sur Indre pour y admirer de remarquables fresques du XIIème siècle dont vous pourrez voir quelques photos ci-dessous.

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Pour les amateurs de George Sand il était possible de visiter à Nohant une maison où elle vécut et où Chopin a beaucoup composé.

La journée suivante (21 août) nous amenait à Bort les Orgues après 190km de route. L’étape nous faisait traverser Sainte Sévère. Le nom ne vous dit sans doute pas grand chose ; c’est le village où Jacques Tati a réalisé son premier film : Jour de fête et retrouve presque la place telle qu’on la voit dans le film de 1947.

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Le deuxième point fort de la journée est le château de Val, du XIIIème siècle, situé tout près de Bort les Orgues. Il est aujourd’hui en bordure du lac de retenue du barrage et le paysage est magnifique. La petite ville de Bort les Orgues offre à la visite son musée de la tannerie et du cuir et il y a les orgues basaltiques qui dominent la ville et lui ont donné son nom.

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Le jour suivant était consacré à nous amener au point le plus méridional de notre parcours : Le Puy en Velay. Au long de cette étape et au prix d’un petit détour il était possible d’aller admirer le viaduc de Garabit construit entre et et sa mise en service est effectuée en 1888 par la Compagnie des Chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, concessionnaire de la ligne. Cet ambitieux ouvrage métallique, long de 565 m, qui culmine à 122 m au-dessus de la rivière, est alors le « plus haut viaduc du monde ». Ce viaduc est bien entendu l’oeuvre de Gustave Eiffel.

Place aux photos pour ces 3 journées

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Retour(1) sur Vitraux et Dentelles en 2014

Tous les cinq ans depuis 1999 le Tacot Club Calaisien organise un rallye au long cours sur une période de deux semaines, l’an dernier c’était « des Fruitières et des Vignobles » dont vous avez pu suivre le déroulement jour par jour (les articles sont toujours sur le site). Il y a six ans c’était « Vitraux et Dentelles ». Ce rallye avait pour organisatrice Jacqueline Patka assistée de Harold Gräber.

En cette période où les rallyes nous manquent, voici de quoi vous faire rêver un peu en vous faisant revivre ce rallye de 2014 et en attendant 2024 que la prochaine édition arrive. Nous n’empruntons quasiment que les départementales pour ce genre de périples, sauf à l’arrivée dans certaines villes où nous ne pouvons échapper aux routes plus importantes. Les étapes font systématiquement moins de 300km.

Nos amis du 750MC représentaient plus de la moitié des équipages et étaient majoritairement en voitures d’avant-guerre avec 10 Austin Seven, 1 Alvis Silver Eagle, une  Morris 8…, les Français roulaient en après-guerre :une Dyna X, une Borgward, une 2CV, une Morgan, une 404 cabriolet, une Simca 8 cabriolet, une Talbot 1510…

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Ce rallye se déroulait du 16 au 30 août 2014 et 26 équipages y ont participé. La première étape nous amena à Rouen qui constituait de fait le premier rassemblement de la totalité du groupe. La route étant assez peu longue, il restait du temps en fin de journée pour commencer la visite de la ville de Rouen. La journée suivante étant une journée de pause, la visite de Rouen se poursuivit.

Le 3ème jour : lundi 18 août, les équipages reprennent la route pour rejoindre Amboise où nous passons deux nuits également. Nous arrivons dans une région très riche en châteaux : Amboise, Le Clos Lucé (où Léonard de Vinci termina ses jours), Chaumont sur Loire aux jardins magnifiques, Chenonceau….

Place aux photos correspondant à ces quatre premières journées :

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(10) l’automobile et l’alcool

Voici le dernier article de cette série paru dans l’Auto-Vélo le 31 mai 1902. Source Gallica/BnF.

Cet article est consacré à la visite du Président de la République : Mr. Loubet. Cette visite est prévue à 10h00 du matin.

Le journaliste suggère de goudronner ou de pétroler les pistes comme cela sera bientôt réalisé sur la Promenade des Anglais à Nice.

Quelques louanges supplémentaires s’ajoutent à toutes celles déjà formulées pour certaines marques. C’est le cas, en particulier, pour :

  • les voitures Clément pour deux personnes
  • la Société Générale des Industries économiques des moteurs Charon ( à ne pas confondre avec les automobiles Charron)
  • Darracq: dont on dit qu’elle a créé le type définitif de l’automobile de l’avenir
  • un nouveau couplet nous est servi aussi pour les motocyclettes Werner. Il est vrai qu’elles sont les seules à avoir terminé les épreuves.

Société Générale des Industries 2conomiques moteurs Charon

Une marque bien connue est par ailleurs mise en valeur, celle des carburateurs Longuemare utilisés par Darracq, Chenard et Walcker, Peugeot Frères, Aster, Corre, Déchamps, Gladiator, Hérald…

carburateur Longuemare

Nouvel éloge aussi pour Gladiator dont les trois voitures au départ sont présentes à l’arrivée. Sont passées en revue quelques marques de carburant.

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On nous raconte ensuite la visite du Président de la République qui arrive à 10h00 précises et qui, après avoir vu les véhicules évoluer sur la piste, fait une tournée des stands où il a des mots aimables pour chacun.

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Encore une fois, toutes les appréciations sont plus élogieuses les unes que les autres. La visite du Président de la République est l’occasion pour le journaliste de redistribuer des félicitations à toutes les marques qui n’en ont pas manqué jusque là.

Pour ce qui est de l’alcool, le lobbying n’a semble-t-il pas fonctionné car il a fallu attendre plus d’un siècle pour que nos carburants modernes en intègrent un certain pourcentage dans leur composition.

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(9) l’automobile et l’alcool

Cet avant-dernier article est celui du paru le 30 mai 1902 dans l’Auto-Vélo. Source Gallica/BnF

Les photos sont également de source Gallica/BnF

Le salon de l’alcool est ouvert depuis deux jours lorsque parait cet article et va encore durer plus d’une semaine, c’est dire l’importance de l’évènement. Il y a foule, surtout autour de la piste où évoluent les véhicules, soulevant quantité de poussière.

Le premier paragraphe est consacré au moteur Herald : le journaliste le présente comme le moteur à la conception la plus aboutie du moment, son régime maximum est de 800trs/mn alors que bien d’autres tournent à 1800-2000 trs/mn (sont visés plus particulièrement les moteurs De Dion Bouton). Ce qui semble être un avantage majeur pour ce journaliste ne le restera pas bien longtemps.

Herald, AsterHérald et Aster

Le second paragraphe présente la Darracq de Marcellin comme la grande gagnante car c’est une voiture légère et ses performances ont égalé celles de voitures plus lourdes et cela prouve qu’il n’est plus nécessaire de construire des véhicules lourds pour avoir des véhicules performants.

Puis suit l’éloge de la voiture légère Clément, puis de la voiture légère Gladiator. Une longue partie de l’article est aussi consacrée aux voiturettes Renault, dont on rappelle tous les succès dans les compétitions passées.

GladiatorGladiator

Ensuite on parle de Mr. Leprêtre : producteur de l’Electrine, le carburant à l’alcool dont l’usage a été un triomphe dans les diverses épreuves.

Les éloges continuent ensuite avec les marques Chenard et Walcker, De Dietrich, Fouillaron dont on vante la simplicité de conduite (grâce au système de transmission par poulies extensibles supprimant la boîte de vitesses souvent assez rétive à l’époque), Serpollet, Werner, moteurs Aster, Société Nancéienne.

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Les journalistes de l’époque sont tous sur le modèle de Baudry de Saunier, célèbre chroniqueur automobile et qui ne formulait que des louanges et jamais de critiques sur les voitures présentées ou essayées.

 

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