Nous quittons Beaune et sa région un peu à regret mais il est temps de mettre le cap sur le Nord.

Jeudi 29 août les équipages reprennent la route en commençant par la route des grands crus. Après quelques kilomètres les vignobles cèdent la place aux paturages et nous traversons le Dijonnais et le Châtillonnais. Encore quelques kilomètres et nous voyona apparaitre les premières vignes de la région de Champagne. Nous longeons plusieurs fois le canal de Bourgogne sur plusieurs kilomètres et de nombreuses visites sont possibles au long de la route : château d’Ancy le Franc, abbaye de Fontenay, le site d’Alésia, le village d’Essoyes (village où Auguste Renoir disposait d’une maison , d’un atelier et où il finit ses jours) ; autant dire qu’il a fallu que chaque équipage fasse des choix cornéliens.

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photos du château d’Ancy le Franc

De plus, à 16h00 était prévue une visite suivie d’une dégustation dans une cave d’un vigneron récoltant-manipulant de champagnes. L’arrivée, tant à l’hôtel qu’au camping, a été un peu plus tardive qu’habituellement. La Simca Monthléry, dès le matin, refusa de quitter la région de Beaune et il fallut beaucoup de persuasion aux mécaniciens à son chevet pour la faire repartir.

Ce vendredi la route nous mena du sud de Troyes jusque Reims . Des paysages très différents se sont succédés : grandes plaines céréalières puis à nouveau les vignobles.

A l’arrivée à Reims, un rendez-vous était fixé au Musée automobile Reims Champagne, ex-musée Charbonneaux mais où ne subsiste plus aucun véhicule de la collection Charbonneaux qui avait donné naissance à ce musée.

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Une nuit à Reims nous permettra d’affronter la dernière étape qui va nous ramener dans notre région du Nord après 2 semaines de voyage.

Le mardi 27 août et le mercredi 28 août se passent dans la région de Beaune.

Le mardi 27 à 10h15 : rendez-vous pour l’ensemble des participants pour une visite de l’Hôtel-Dieu de Beaune créé en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne et son épouse Guigone de Salins. Leur but étant de pouvoir soigner les personnes pauvres dans de bonnes conditions. On n’y soignait pas les malades des grandes épidémies telles que la peste. Il resta en service jusque dans les années 1960. On y voit un polyptique du Jugement Dernier de Roger Van Der Weyden.

L’Hôtel -Dieu des Hospices civils de Beaune est aujourd’hui beaucoup plus connu pour ses ventes aux enchères de grands vins issus de leurs terres et qui ont lieu chaque année à la début novembre. Vente réalisée par la société de ventes anglaise Christie’s et qui attire des clients du monde entier. Ici, les vins ne se vendent pas à la bouteille mais à la pièce : soit des fûts de 228 litres et comme les vins sont vendus aussitôt après la récolte, les vins sont élevés et ne sont livrés en bouteilles que plusieurs années plus tard.

Le midi ce fut un repas en commun pour l’ensemble du groupe. L’après-midi fut consacré pour la plupart à une découverte de la ville de Beaune. Les hôtels particuliers, riches demeures, mais aussi la collégiale avec une série de tapisseries des Flandres du XVème siècle avec différents épisodes de la vie de la Vierge ; tapisseries d’une fraicheur exceptionnelle.

Pour ce qui est du mercredi, la journée étant libre, chacun a pu faire ce qui le tentait : château de Savigny les Beaune avec ses collections de motos, automobiles Abarth, avions de chasse, moteurs d’avions, véhicules de pompiers, maquettes ; abbaye de Citeaux ; les vignobles….

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C’est sous un magnifique soleil (32°) que s’est déroulé, ce 25 août, le rallye des 2 caps du TCC (22 véhicules, 48 participants).

Le matin, une visite guidée fort intéressante du Musée de le Dentelle de Calais qui fêtait ses 10 ans nous a permis de découvrir ou redécouvrir l’exposition permanente et le travail des tullistes calaisiens avant de s’attacher à l’exposition temporaire d’Olivier Theyskens, artiste créateur de mode belge qui expose de superbes créations jusqu’au 5 janvier 2020 (à voir).

Après un repas convivial au Café de Paris, nous sommes partis à la Batterie de la Crèche de Wimereux. Un joli itinéraire par Blériot, Sangatte, Escalles, Wissant, Raventhun, Wimille, Wimereux. De beaux paysages ! La visite du Fort, guidée par des bénévoles, fut, elle aussi, très instructive et fort appréciée.

Une petite boisson fraîche clôtura de façon fort sympathique cette belle journée.

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Petit retour sur la journée de samedi, avec un article paru sur le site internet du journal Le Progrès, consultable ici. Un article est également paru sur la version papier du même journal.

Ce dimanche 25 août, la journée s’est passée dans les environs de Mâcon. Le matin, l’ensemble des participants avait rendez-vous au château de Pierreclos à 15km de Mâcon.

La première partie de la visite était consacrée à la visite de certaines parties du château. Les éléments les plus anciens du château datent du XIème siècle et il a connu, bien sûr, de nombreuses évolutions au cours des siècles. Il intègre une chapelle du XIIème siècle (dont nous pouvons encore voir le clocher et le choeur) qui fut longtemps l’église paroissiale jusquà ce que le bourg construise sa propre église.

La seconde partie de la visite fut consacrée à la découverte des crus du château de Pierreclos : Mâcon blanc, Saint-Véran, Pouilly Fuissé, Mâcon rouge puis liqueur de câssis ou liqueur de pêche des vignes. Tout cela occupa la matinée.
L’après-midi était libre et chacun en disposa selon ses préférences.

Après une deuxième nuit à Mâcon, ce matin c’était le départ pour Beaune : 140km de routes parmi les vignobles et des sites tous plus remarquables les uns que les autres : Berzé la ville avec son église possédant des fresques du XIIème siècle, le petit village perché de Berzé le Châtel, la ville de Cluny avec ses nombreux témoignages de la grandeur passée de l’ordre clunisien, les églises romanes qui sont en grand nombre dans la région.

Pour notre part, nous nous sommes attardés à Tournus pour visiter son abbatiale, certainement l’une des plus vastes qui soit de style roman et qui date des XIème et XIIème siècle. On y trouve une vierge du XIIème siècle, des parties de pavements en mosaïques du XIIème siècle représentant les mois et les signes du zodiaque…

Après ces nourritures intellectuelles il fallait se restaurer et nous avons goûté l’une des spécialités locales : les quenelles de brochets…Puis encore quelques kilomètres pour arriver à notre étape : Beaune.

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Après notre petite escapade en Suisse et une deuxième nuit passée à Pontarlier, ce vendredi 23 août le départ s’est fait en direction de la station de sports d’hiver des Rousses.

Un équipage en Riley de 1932 nous a donné quelques inquiétudes car le moteur avait des incontinences en huile qui ne présageaient rien de bon. Son chauffeur s’attela à la tâche et après une assez longue séance de mécanique, il sembla qu’il avait résolu le problème. Le parcours n’étant pas très long, il arriva à rattraper la troupe en début d’après-midi.

Hors de question de pratiquer les plaisirs de la neige, la raison de notre arrêt aux Rousses est la visite des caves Juraflore où sont affinées 130 000 meules de comté. La particularité de ces caves c’est qu’elles sont en grande partie constituées dans les différentes parties d’un fort militaire construit sous le Second Empire et rendu à la vie civile à la fin des années 1990.

A la fin de la visite une dégustation des 3 stades d’affinage nous a bien évidemment été proposée. La nuit en altitude fut excellente pour tout le monde. Les voitures ont toutes gravi avec succès la montagne pour arriver aux 1150 mètres d’altitude de la station; à l’exception de l’Estafette qui a eu un petit coup de chaleur, apparemment sans gravité.

Ce samedi, départ des Rousses : après avoir goûté les fromages du Jura , il nous fallait aussi goûter les vins du Jura. Il faut bien justifier le nom du rallye : Des Fruitières et des Vignobles. ( Fruitières pour la fabrication des fromages).

Notre ami Henri Marche ayant un très bon ami viticulteur à proximité de Lons le Saunier nous a facilité la tâche. Nous avons donc été reçus par les Ets Clavelin : visite de la cave, visite du vignoble et bien sûr dégustation : crémant, vin blanc, macvin…Accueil très chaleureux, un grand merci aussi à Jacqueline pour ses traductions en langue anglaise. Un club de Lons le Saunier : le Club Jurassien de Véhicules d’Epoqueavait été contacté et était venu se joindre à nous pendant cette visite.

Après cela, nous étions tout près du site de Baume les Messieurs : site naturel extraordinaire mais aussi lieu d’implantation de l’abbaye Saint-Pierre de Baume les Messieurs dont un certain nombre de bâtiments monastiques sont toujours présents. Dans l’abbatiale, on peut admirer un retable extraordinaire réalisé par un atelier anversois dans les années 1530-1540.

Puis quelques kilomètre et nous quittons le Jura pour arriver à Mâcon. Suite des aventures très bientôt…

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Après notre pause à Montbéliard qui nous a permis de visiter le Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux, nous avons repris la route et sommes arrivés à Pontarlier.

Le jour 5 la distance sur carte est courte mais le parcours prévu pour permettre différentes visites totalisait 225km de petites routes en passant par le Cirque de la Consolation, la petite ville d’Ornans avec son musée dédié à Gustave Courbet dont c’est la ville natale. Le parcours passait aussi à Arc et Senans où sous le règne de Louis XV a été bâtie une saline dont l’architecture est tout à fait remarquable.

Le soir venu, tous les équipages logeant à l’hôtel se sont retrouvés à l’hôtel qui servait d’étape à Pontarlier pour un repas en commun tandis que les camping-caristes rejoignaient leur camping situé à proximité du centre de la ville.

Le jour 6 l’ensemble du groupe s’est retrouvé à l’Auberson, petit village suisse à 15 km de la frontière, pour la visite d’une magnifique collection d’instruments de musique mécanique : le musée Baud, du nom des propriétaires de la collection. Cette visite, je le pense, surprit l’ensemble des visiteurs par la qualité visuelle mais aussi par la qualité sonore de ces instruments ayant tous plus de 100 ans de fonctionnement.

Au travers des photos, vous passerez de l’orgue de foire au pianola en passant par 2 types de violos automatiques : la version américaine (le Mills au fonctionnement en 110 volts courant continu) à la version allemande( le Hupfeld Phonoliszt Violina) qui est une merveille d’un point de vue sonore quand il est parfaitement réglé comme celui que nous avons eu le bonheur d’écouter.

L’après-midi était libre et certains  se sont retrouvés au château de Joux, d’autres ont profité des installations du lac de Saint-Point, ou se sont promenés dans la ville de Pontarlier.

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Voici une vidéo du violon Mills :

et celle du Phonolszt Violina de la maison Hupfeld : https://www.youtube.com/watch?v=TdCO9Sj0SRA

La 3ème journée du rallye nous a fait traverser la Lorraine et une partie des Vosges, avec une petite incursion en Haute Saône, pour rallier Toul à Montbéliard.

Sur la route quelques possibilités de visites, sites naturels tel que le Plateau des Mille Etangs ou monuments particulièrement intéressants telle la Chapelle de Notre Dame de Ronchamp construite par Le Corbusier, ont parsemé la route des différents équipages en fonction de leurs goûts personnels.

Le soir venu, tous les équipages sont arrivés à bon port que ce soit pour les campeurs ou pour les personnes ayant choisi la formule hôtels.

Ce 4ème jour de rallye a été marqué par la 1ère visite organisée pour l’ensemble du groupe : le musée Peugeot à Sochaux. Ce musée est bien sûr consacré aux automobiles Peugeot mais pas uniquement. En effet, on y trouve aussi de petites expositions sur toutes les autres activités qu’ont pu avoir les usines Peugeot : cycles, motocyclettes, outillages manuels, outillage électrique, électroménager : en particulier moulins à café mais aussi machines à laver, machines à coudre, radio…, postes de radio, équipements pour dentistes…

Parmi les voitures exposées figure une voiture dont nous vous avons déjà parlé au travers des articles sur la 1ère course automobile organisée par Le Petit Journal en 1894 : une type 5 de 1894 dont vous trouverez ci-dessous la photo :

Bien d’autres modèles à la production confidentielle sont présentées dans le musée telle cette 183D en carrosserie faux cabriolet de 1932 à moteur 6 cylindres.

Le temps assez médiocre a abrégé un peu la visite de la ville de Montbéliard mais tous les espoirs sont permis pour les jours à venir en matière de météo.

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Les 29 et 30 Juin le Tacot Club Calaisien organisait son traditionnel rallye des avant-guerre, strictement réservé aux véhicules immatriculés avant le 31 décembre 1939.

En complément de l’article déjà paru vous trouverez ci-dessous des photos de la journée du samedi dont quelques photos du Steenmeulen, seul moulin de type hollandais (construit en briques et dont seule la tête portant les ailes tourne pour s’orienter au vent) dans les Flandres Françaises.

Une vidéo, malheureusement un peu courte, permettra aussi à certains de se retrouver au début de la ballade du dimanche matin.

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et voici la petite vidéo :

Après une nuit réparatrice, les départs se sont échelonnés de Sedan au cours de la matinée. En effet, certains n’avaient pas eu le temps de visiter la forteresse de Sedan hier, ce qu’ils firent ce matin.

Pour notre part, la visite ayant eu lieu hier, nous sommes partis vers 10h15 en direction de Toul. 20km plus loin : arrêt pour visiter l’abbatiale de Mouzon.

Après une pause casse-croûte assez rapide, nous sommes arrivés à Toul vers 15h00. Le reste de l’après-midi a été consacré à la visite de Toul : collégiale St Gengoult ( saint patron des cocus….) puis cathédrale. A la cathédrale se produisait un groupe de joueurs de cor des Alpes : le groupe Cors et Accords. Il se trouve que dans ce groupe joue un ami qui habite dans les Vosges et est passionné de musique mécanique comme moi.

Voici un petit extrait pour ceux qui souhaitent découvrir le cor des Alpes :

D’autres s’arrêtèrent au lac de Madine ou à l’ossuaire de Douaumont. Chacun trouva à s’occuper au cours de cette journée où le kilométrage se réduisait à 165km.

En cours de route nous avons aperçu les campeurs qui étaient en arrêt en divers endroits et il semble que tout le monde soit arrivé à bon port à Toul ce soir, que ce soit au camping ou à l’hôtel.

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Ce rallye, qui va se dérouler sur 2 semaines, est le 5ème organisé par le Tacot Club Calaisien. C’est le 750MC avec lequel nous sommes jumelés depuis près de 30 ans qui nous en a donné l’envie après qu’ils nous ait convaincus de participer à leur Tour de France en 1997. Les équipages français de l’époque étaient : Guy et Annick Manier, Eric Bancquart et Michel Truquet avec le père d’Eric, Robert Oudar, Yves Roussel, Jean-Loup Alexandre et Edith. En 1999, nous avons organisé un Tour de Grande-Bretagne qui nous emmena jusque Inverness en Ecosse. En 2004, ce fut Vignes et Châteaux en Bordelais, Périgord et châteaux de la Loire. En 2010, c’était Bouchons et Traboules qui nous amenait en région Lyonnaise. En 2014, Vitraux et Dentelles nous fit descendre jusque Le Puy en Velay.

A présent, nous sommes partis pour des Fruitières et des Vignobles. Fruitières : endroits où l’on produit des fromages en Franche Comté. Vignobles : ceux du Jura, du Beaujolais, du Bourgogne et de Champagne.

Ce rallye, lancé il y a 2 ans, vient de démarrer et les équipages viennent de tous se retrouver pour une nuit à Sedan. Seize équipages sont à l’Hôtel du Château Fort de Sedan et 6 équipages sont au camping à Douzy à 12km de Sedan.

La route, bien que très agréable par ses points de vue et la découverte de quelques châteaux ou le Familistère à Guise, a été un peu perturbée par la pluie. Les plus matinaux n’ont eu que quelques gouttes tandis que ceux qui sont partis un peu plus tardivement ont pu apprécier la qualité de leurs essuie-glaces.

Il n’empêche que les 22 équipages ; 11 de Grande-Bretagne et 12 Français, sont arrivés à bon port et c’est donc l’ensemble des équipages, camping-caristes et adeptes de l’hôtel, qui se sont trouvés réunis au restaurant de l’hôtel du Château Fort de Sedan pour un repas fort agréable.Voici quelques photos des voitures et de ces agapes.

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