Le Tacot Club Calaisien souhaite la bienvenue à Margaux Telliez et adresse ses plus vives félicitations à ses parents Julien et Angélique.

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Voici la suite des voitures issues des réserves de la collection Mahy et qui étaient visibles à Gand.
Talbot Lago Tecord T26, carrosserie usine, 6 cylindres, 4483cm3, 1947
Autobleu Coupé, carrosserie Chapron, 4 cylindres, 845cm3, 1958
BMW 327/328, carrosserie usine, 6 cylindres, 1938
Austin Atlantic A90, carrosserie usine, 4 cylindres, 2660 cm3,1950
AMC Javelin, carrosserie usine, V8, 5900cm3, 1974
Cadillac 60, carrosserie spéciale, V8, 5400cm3, 1956
MG PB, carrosserie inconnue, 4 cylindres, 939cm3, 1936
Horch 853 Sport cabriolet, carrosserie usine, 8 cylindres, 4955 cm3, 1937
Minerva 36 TD M6, carrosserie Vanden Plas, 6 cylindres, 3000cm3, 1936
Auto-Union 1000SP Coupé, carrosserie usine, 3 cylindres, 981cm3, 1960
Tatra T87, carrosserie usine, V8, 2168 cm3, 1943
Bugatti type 23 Breschia, carrosserie Demaison et Cusin, 4 cylindres, 1496cm3, 1922
Porsche 356 B, carrosserie usine, 4 cylindres, 1100cm3, 1952
Philos Coupé de ville, carrosserie Faurax et Chaussende, 4 cylindres, 1500cm3, 1914
Packard V12, 7600 cm3, 1935 recarrossée plus tardivement et assez maladroitement
Panhard et Levassor, 4 cylindres, 1907
Ces voitures auront-elles la chance d’être restaurées un jour? C’est peu probable et pourtant que de voitures qui le mériteraient, sachant que cela ne constitue qu’une infime partie des réserves de la collection….
Monsieur Balaine, membre du TCC, nous a transmis un document publié par le musée Henri Malartre de Lyon et qui atteste que les premières immatriculations automobiles ont vu le jour à Lyon en 1900.
Voici le texte de ce document :
L’immatriculation des automobiles est née à Lyon, dans le Parc de la Tête d’Or
C’est au grand historien lyonnais de l’automobile, Lucien Loreille, que revient le mérite de cette découverte :
Le tout premier système d’immatriculation des automobiles au monde a été institué en 1900 par le Maire de Lyon, le Docteur GAILLETON, spécialement pour les voitures sans chevaux qui traversaient le parc de la Tête d’Or.
Chaque conducteur traversant le parc se voyait remettre, par un garde, à son entrée un gros numéro qu’il devait apposer à l’arrière de sa voiture et à restituer à sa sortie. Ce système permettait l’identification-et la verbalisation- des chauffeurs trop rapides ou dangereux, qui empoussiéraient ou faisaient courir des risques aux promeneurs.
Le 31 Juillet de la même année, sur proposition du nouveau Maire, Victor AUGAGNEUR le Conseil Municipal décida que ce système s’appliquerait de façon permanente à toutes les voitures automobiles dont les propriétaires étaient domiciliés à Lyon, et de façon provisoire aux conducteurs non-lyonnais lors de leur passage en ville.
Bien que très impopulaires (la Presse parisienne, en particulier, fustigea abondamment les élus lyonnais à cette occasion) ces mesures furent étendues à toute la France par décret du Président de la République, Emile LOUBET, du 10 septembre 1901, instituant le premier système national d’immatriculation.
L’application en fut confiée aux Ingénieurs des Mines des 15 arrondissements ou régions minéralogiques de France (d’où l’appellation des « plaques minéralogiques »).
Le système français fit ensuite école en Italie, Belgique, Angleterre, etc…et fut progressivement étendu au monde entier.
Voici la 3ème partie de cet article paru en 1907 dans le Mois Littéraire et Pittoresque. La source en est Gallica, site internet de la BnF.