Collectionneur, amateur…?

Un amateur, un collectionneur nous a reçu pour nous raconter son histoire, ses histoires avec l’automobile.

Harold, vous le connaissez ainsi que Michèle son épouse. Nous vous parlons d’Harold Gräber, membre bien connu du T.C.C. et ambassadeur 2012.

Ses plus lointains souvenirs d’automobile sont attachés à une Mercedes 170 des années 50 que possédait l’un de ses oncles. Ses souvenirs d’enfance sont ceux de voitures d’avant-guerre, les carrosseries ponton des années 50 n’ont pas ses faveurs. Il aime les ailes galbées, les capots allongés qui enserrent la mécanique.

Parmi ses premières voitures, une MG Midget MK2.

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Les années passent et cet amour des belles carrosseries continue à le titiller. Ses regards se portent sur les Morgan qui ont l’avantage de réunir ces formes anciennes des années 30 et une mécanique plus moderne car il n’a pas d’attirance pour la mécanique. Les ailes, les phares proéminents détachés de la carrosserie, une calandre chromée, il lui en faudra une …

Il commence par s’abonner à LVA, il rêve sans passer à l’acte et il se met à aller voir des expositions deci delà.

Vers 2004, la chasse devient intense et il parcourt la France et la Belgique à la recherche de la belle, peu lui importe le modèle, exception faite de la +8 qu’il ne veut pas. Il faut qu’elle soit en parfait état et la belle se présente un jour de 2005 à Bruxelles : c’est une Morgan +4 de 1999 avec un moteur Rover de 2 litres. Ce n’est pas une vraie ancienne mais elle en a l’allure. Aussitôt, les ballades au sein du TCC deviennent un loisir.

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La colonne vertébrale d’Harold, après quelques années, ne s’accomode plus trés bien du roadster et Harold décide de revendre  sa Morgan en 2017 avec la volonté de la remplacer par une vraie ancienne qui réponde à ses aspirations. Son premier choix se porte sur une TR 2000, archétype des goûts de Harold.

Harold et Michèle vont en voir plusieurs, à La Rochefoucauld, aux Pays-Bas, à Rotterdam…mais aucune ne fait l’affaire

Après beaucoup de discussions avec les copains, changement de cap : Harold part à la recherche d’un Traction qui respecte bien ses canons de la beauté d’une carrosserie. Assez rapidement, la belle arrive : une 11B de 1952 à malle plate. Après avoir arpenté la France, il la trouve à Calais.

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La voiture présente bien. La sellerie est refaite trés rapidement. Les premières sorties se font sans problème mais les premiers travaux mécaniques s’annoncent : remplacement des cardans, réfection des freins…Les incontinences de la belle dans le garage ne satisfont pas Harold et il est décidé de refaire toute la mécanique : moteur, boite…Les copains lui prêtent main forte et Harold espère bien obtenir avec mention son CAP d’aide-mécanicien d’ici la fin 2018.

Pour la fin 2018 la Traction aura retrouvé sa mécanique et sera prête à affronter les rallyes. La Palisse s’est fait en moderne mais, c’est juré, la prochaine fois ce sera en Trac.

Bonne route à Harold et Michèle

Amble d’Automne

Le week-end des 6 et 7 octobre le TCC a invité ses membres ainsi que ceux du 750MC(club britannique avec lequel le TCC est jumelé) à participer à la dernière sortie officielle de l’année 2018 : l’Amble d’Automne.

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Trente voitures des années 20 aux années 80 ont animé ces 2 journées.

Dès samedi matin, après un rendez-vous matinal, la route mène la troupe vers le musée de voitures de collection Oldtimer Museum en Belgique. Cette promenade et cette visite ayant ouvert l’appétit, tout ce petit monde s’est retrouvé dans un restaurant pour reprendre des forces et l’après-midi fut l’occasion de découvrir la biscuiterie De Strooper et bon nombre s’en allèrent avec quelques paquets de biscuits de qualité.

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La matinée du dimanche fut consacrée à une promenade dans la campagne par un temps un peu moins ensoleillé que le samedi pour rejoindre le buffet préparé par quelques bonnes volontés pour rassasier les 50 participants. L’après-midi le rallye se dirigea vers la Flandre et plus précisément Esquelbecq avec la visite du château ainsi que de ses jardins. Ce château, tout récemment réouvert au public, reçoit des soins de ses propriétaires comparables à ceux que nous pouvons prodiguer à nos voitures car après 500 années de vie et quelques malheurs, il en avait bien besoin. Mais quel plaisir de voir ce joyau revivre même s’il reste encore beaucoup à faire.

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La visite terminée, le groupe repartit vers Herzeele pour écouter les orgues du Café des Orgues. Ces trois orgues qui jouent à tour de rôle avaient eu les honneurs de l’émission de télé « Faut pas rèver  » il y a plus de 20 ans. Ce fut aussi l’occasion de boire le verre de l’amitié avant de se séparer.

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