Dès le matin de ce dimanche 26 septembre c’est le soleil qui nous accompagne et il ne nous quittera quasiment pas de la journée, le ciel nous réservant quelques gouttes sur la route du retour.

Vingt et un équipages étaient au rendez-vous et les voitures représentaient toutes les décennies de l’après-guerre ; la plus âgée étant une Chevrolet de 1946, la plus récente une Mini de 1991. Les française étaient bien sûr les plus représentées, et particulièrement Citroën avec pas moins de 8 représentantes dont 6 Traction, mais on trouvait aussi une Panhard 24 BT, une Aronde Simca, 2 Peugeot et quelques étrangères venaient compléter le plateau avec 4 anglaises : une MGB, une Mini, une Morris Minor et un 3 roues Triking, 2 Américaines : la Chevrolet déjà nommée de 1946 et une Studebaker de 1956 et une allemande avec une Ford Capri.

Après une promenade au travers de la Flandre, le premier arrêt se fit à Godewaersvelde où nous attendait la visite du musée de la Vie Frontalière. Le groupe fut partagé en 4 sous-groupes pour pouvoir respecter les contraintes liées au COVID et nos guides nous ont fait découvrir ce musée ainsi que le village. La vie frontalière, c’est bien entendu la vie des fraudeurs et celle des douaniers que ce musée fait revivre nous rappelant des souvenirs pas si lointains quand, à la fin des années 50, on franchissait la frontière belge en voiture et que le douanier nous donnait un petit papier sur lequel il notait la quantité d’essence que la jauge indiquait et au retour on ne pouvait pas revenir avec davantage d’essence qu’à l’aller….Des anecdotes, nos guides nous en ont contées, étant tous du crû et étant fils de fraudeur, petit-fils de douanier….

Après cette visite il était temps de reprendre la voiture et de trouver le restaurant qui nous attendait : le Kauwackers et tout le monde, après un apéritif bien mérité, fit bonne chère avec une carbonnade flamande et ses frites avec ce qu’il fallait de bière. Nous avons eu la surprise de découvrir de la vigne plantée à côté de notre restaurant et peut-être un jour mangerons-nous notre carbonnade avec un crû local…

Après cette pause, encore quelques kilomètres et la 2ème visite de la journée nous attendait à Comines (Belgique). Cette commune a un passé de près de 3 siècles dans la fabrication de rubans et le musée de la Rubanerie nous a dévoilé tous les secrets de leur fabrication grâce aux explications détaillées des guides, d’autant que toutes les machines sont mises en route successivement pour éclairer les explications. Tout comme le matin, nous avions des passionnés pour nous guider et les visites auraient pu être encore plus longues mais il fallait penser aussi au retour qui fut quand même précédé par le pot de l’amitié qui fut servi à la sortie même du musée de la Rubanerie.