Ci-dessous vous trouverez les articles parus dans Le Matin (Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France) les 29, 30 juin, 1er et 2 juillet ainsi que des documents d’époque du monde automobile..
Publicité pour la compagnie d’assurances l’Urbaine et la Seine en 1898 qui a développé des contrats pour les automobiles, parue dans Les Sports modernes. (Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
Dans l’article du 29 juin, on voit que l’approche de le clôture des inscriptions amène un afflux de candidats puisqu’à présent il y a 19 voitures et 12 motocycles. Peu de noms connus : M. le comte de Chasseloup-Laubat, pilote connu et M. Deckerdt qui créa une marque assez éphémère produisant des voitures de 1901 à 1906.
l’Automobile Club de France en 1898. Document provenant de Les Sports modernes. (Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
La vitesse dans les villes dans le nouveau règlement sur la circulation est passée à 20km/h.
Dans l’article du 30 juin figurent 4 inscriptions complémentaires :
– M. G. Richard : construisit des voitures sous son nom de 1897 à 1903 puis la marque devint Richard Brasier puis il quitta la marque pour fabriquer l’Unic (ainsi dénommée car il avait l’intention d’appliquer la politique du modèle unique)
– M. Léo Lefebvre : conçut des voitures en 1897 et 1898 vendues sous la marque Léo
-M. de Champrobert : créa sa propre marque et produisit de 1902 à 1905. Ses premiers modèles étaient équipés de moteur De Dion et aussi d’une commande électrique.
Dans la suite de l’article nous avons les horaires prévus de passage de la 1ère étape et on y lit qu’il a été prévu une vitesse moyenne de 60km/h compte tenu de la bonne qualité des routes de cette étape. Les voitures engagées seront donc de véritables voitures de course car la plupart des modèles de l’époque plafonnent à des vitesses de 35 à 40km/h.
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Dans l’article du 1er juillet, nous trouvons la liste de tous les engagés qui sont 29 dans la catégorie voitures et 27 dans la catégorie motocycles. Il viendra s’y ajouter une voiture et 4 voiturettes Decauville.
Dans les noms apparaissent :
– M. Corre qui, à l’époque, vendait des voiturettes Peugeot, De Dion et Renault ainsi que ses propres quadricycles. Il sera à l’origine de la marque Corre qui devint Corre-La Licorne.
– Société Decauville qui construisit essentiellement des voiturettes de 1898 à 1911.
Nous trouvons aussi les horaires de passage prévus pour la 2ème étape.
Dans l’article du 2 juillet, il se rajoute un concurrent, ce qui fait un total de 62 inscrits sachant que quelques retardataires peuvent encore s’inscrire jusqu’au 10 juillet. Nous avons aussi les horaires de passages prévus pour la 3ème étape : on constate que la moyenne prévue est plus faible que sur les deux premières étapes pour intégrer sans doute les difficultés liées au relief.