La vie conjugale repose sur des concessions mutuelles, c’est bien connu. Au prix de négociations serrées, j’ai pu obtenir un « petit crochet » sur le chemin du retour pour visiter l’éphémère expo du centenaire des 24 heures du Mans (jusqu’au 1/7!). Le musée a été entièrement vidé pour n’accueillir que des voitures ayant couru l’épreuve, de l’ordre d’une centaine quand même.
Une allée rend mémoire à de grandes figures, les fondateurs Durand et Faroux, les pilotes Benoist, Mme Siko, Pescarolo, les stars comme Steve Mc Queen. Elle débouche sur une vaste salle circulaire (plus de 20 m de diamètre) cernée d’une cinquantaine de vitrines : près de 4500 miniatures 1/43 des voitures alignées au départ, année par année !
Suit un parcours chronologique des voitures : Chenard (un tank, pas celle de 23) , Lorraine, Tracta, Alfa Roméo, Bugatti T50, Lagonda, Simca Gordini pour l’avant-guerre, la Ferrari de Chinetti gagnante en 49, le « monstre » Cunningham, les Anglaises des années 50, les Matra Simca… Après les GT40 et les Porsche 917, une certaine monotonie s’installe, mais il est toujours impressionnant de voir « à bout touchant » ces monstres souvent encore porteurs des stigmates de la course.
Les concessions ont leurs limites et le temps accordé (établi le record du tour, je pense) ne me permet pas de commenter toutes les photos ; vous en serez quittes à chercher dans vos docs !
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Nous avons connu quelques problèmes quant à la gestion des photos sur le site du TCC. Ils sont réglés, aussi nous vous invitons à retrouver ci-dessous les diaporamas des 3 articles qui ne fonctionnaient pas : il vous suffit de cliquer sur l’une des 9 photos pour accéder à l’ensemble des photos.
Ce 26 janvier, les concurrents du Monte Carlo Historique en provenance de Londres sont passés à Calais pour un contrôle horaire, assuré par le Calais Auto Racing. Pour mémoire, le point de départ était Glasgow les années précédentes. Au moins quatre membres du T.C.C. se sont retrouvés au point de contrôle pour ce passage.
5 équipages -seulement- sur cet itinéraire de ralliement: VW Golf GTI, AUSTIN A40, FORD Cortina et Escort, et, last but not least, une LANCIA Stratos, voiture qui domina le MC en 75,76,77 et 79.
Venant du ferry, les voitures se sont présentées autour de midi et le départ vers Reims a été donné entre 12h30 et 12h34.
Si vous avez lu le compte-rendu de notre A.G du 27 novembre dernier, vous avez pu voir que nous avions nommé Patrick Briche ambassadeur du T.C.C. pour l’année 2023.
Patrick est membre du Tacot Club Calaisien depuis 5 ans et il est souvent présent à nos manifestations, mais comment est-il tombé dans la marmite?
Comme pour beaucoup d’entre nous il n’y a pas eu un évènement révélateur mais un ensemble de petites choses, de circonstances qui se sont réunies pour amener Patrick à devenir le collectionneur et passionné qu’il est aujourd’hui.
Un des grands oncles de Patrick, Guillaume Briche, tenancier d’un café et d’un magasin de vélos et mobylettes avait une Traction et c’est le premier point d’accroche de Patrick.
Ce n’est pas le seul, car il y a aussi deux cousins de son père dans le monde automobile : Yves, mécanicien à Petit-Fort Philippe et Albert, mécanicien à Cappelle la Grande. Enfin, son père n’est pas mécanicien de métier mais il a une 2CV qu’il entretient lui-même allant jusqu’à changer l’embrayage sur le bord de la route car il ne dispose pas d’un garage lui permettant de le faire plus confortablement, rien ne l’arrêtait. Après la 2CV, la voiture familiale devint une Peugeot 204 break car la famille comptait trois enfants et la 2CV devenait un peu juste. D’ailleurs, à l’époque, une bonne partie de la famille Delattre (branche maternelle de Patrick) roulait en 204 : grand-père, deux oncles.
Patrick cumule à présent 33 ans de travail chez Peugeot, allez savoir pourquoi… Il faut dire qu’il a une formation de mécanicien automobile. Toute sa carrière se passe donc dans le monde automobile bien entendu : 5 ans chez Renault, 3 mois chez Norauto et 33 ans chez Peugeot.
Mais la Traction avait marqué Patrick à tout jamais. Il en voulait une et ce depuis son mariage, c’est dire…Il a fallu attendre environ vingt cinq années avant de réaliser le rêve. Acheter et restaurer avec le risque que la restauration soit longue et décourageante? Le choix est fait d’en trouver une en bon état.
Il y a sept ans, à ses cinquante ans, Patrick franchit le cap et il trouve une Traction à Saint Quentin. Il va la voir mais sans certitude qu’il va vraiment acheter, il la voit et c’est le coup de foudre : il l’achète. C’est une 11 B de juillet 1952, donc modèle 1953. La voiture ne nécessite aucun travail, elle a été restaurée quinze ans plus tôt par un garagiste agent Citroën. Le vendeur voulait la vendre mais uniquement à un passionné, et pas à un professionnel. Ce vendeur s’était constitué une collection de 25 voitures de marques françaises mais, suite à des problèmes de santé, ne pouvait plus entretenir toute cette flotte. Toutes les voitures étaient en très bon état et les enfants n’étaient pas intéressés, donc il préférait les vendre que de les voir se dégrader faute de maintenance.
Patrick a travaillé chez Norauto avec Michel Fayens et s’inscrit à Dunkerque en Torpédo.
Deux ans plus tard, Patrick s’inscrit au T.C.C., un peu par hasard : en passant à Audruicq, un lundi de Pentecôte, il voit qu’il y a des voitures de collection, s’intéresse, rencontre Francis Hanicot, puis Edwige Raba et s’inscrit dans la foulée.
En allant voir la Traction, Claudie, l’épouse de Patrick, avait flashé sur une Citroën C6, mais ce n’était pas le choix premier. Quelques années plus tard, l’envie d’avoir une avant-guerre refait surface et c’est Rémy, l’un des fils de Patrick, qui commence à chercher un modèle d’avant-guerre, si possible Citroën et ce qui serait le Graal une Rosalie. On voit d’ailleurs au travers de ces éléments que la voiture ancienne est une affaire de famille chez les Briche.
Rémy cherche sur Le Bon Coin, comme pour la Traction, et trouve une Rosalie à Narbonne qui est présentée comme étant en très bon état. Patrick en avait déjà vu plusieurs mais qui ne l’avaient pas convaincu. Patrick se décide à aller la voir avec Rémy. Elle est effectivement en très bel état et fonctionne bien. L’affaire est rapidement conclue et dès le lendemain la Rosalie est à Saint Pol sur Mer car Patrick était descendu avec un camion plateau.
Patrick a encore des envies, ou plutôt une envie : un cul de poule, pas un sot-l’y-laisse de notre gastronomie, mais une Citroën 5HP, sans idée arrêtée du modèle…
Rémy, lui aussi, est intéressé par la voiture ancienne, ses envies le portent plutôt vers une 203. Emeline, quant à elle, apprécie bien les ballades mais n’a pas succombé à la passion. Quant à Tanguy, il pense s’acheter un jour une MG mais ce n’est pas la priorité du moment.
La passion de la voiture s’est bien incrustée dans notre famille saint poloise… que nous retrouverons au long des rallyes de 2023.
L’article qui suit provient du journal Le Mois Littéraire et Pittoresque de janvier 1908 consacré aux nouveautés du salon de l’auto qui a eu lieu quelque temps avant. La source est Gallica, site de la BnF. L’ensemble du sujet sera réparti sur 3 articles.
Vous découvrirez que la voiture hybride n’est pas une nouveauté puisque dès 1907 elle était conçue même si à l’époque elle est appelée voiture mixte et non hybride.
Découvrez les subtilités du système et d’autres nouveautés apparues à ce salon.
Après trois années d’interruption comme la plupart des salons, Classic Car show a eu lieu à Bruxelles le week-end des 19 et 20 novembre.
Lancia Astura 1936
Le thème principal était la marque Ferrari, je ne vous en parlerai pas car je ne connais pas vraiment les productions de la marque de Maranello. Je ne doute pas que certains modèles exposés étaient des pièces de prestige.
Lancia Aurelia B24
Alfa Roméo 1900 CCSS Ghia 1954
Ce focus sur Ferrari a fait que l’ensemble du salon a fait le choix de mettre en valeur des voitures italiennes et cela a donné un plateau riche en Alfa Romeo, Lancia et bien sûr Fiat…et là je peux vous dire qu’il y avait de belles pièces et vous en aurez un petit aperçu dans les photos…
Ferrari 195 Vignale 1949
Par contre les françaises étaient rares et hormis quelques Citroën et quelques Peugeot, les autres marques étaient très peu présentes.
Peugeot 504 avec 7800km d’origine
Le club Volvo avait amené 3 modèles bien peu connus chez nous : une PV 52 1938, une PV54 1939 et une PV 60 1946.
Volvo PV50 1938
La partie bourse, comme dans la plupart des salons, est peu fournie, hormis quelques vendeurs de miniatures et vendeurs d’outillages. Pour les pièces, quasiment rien. Les bourses telles que celle du TCC ont leur place pour compenser, ne nous en plaignons pas.
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Guy Manier nous informe qu’une Citroën Dyane en état impeccable, comme neuve, est à vendre par une cliente du garage Minne à Nordausques dont le patron est Mr. Gaëtan.
Si vous êtes intéressés, et pour plus de détails vous pouvez contacter Mr. Gaëtan au 03 21 35 60 67 en vous recommandant du Tacot Club Calaisien.
Mr. Francis Houssoy d’Estaires vend une Peugeot 201C 1930. Elle est à restaurer et sans CG. Il s’agit d’un Coupé d’affaires, carrosserie assez rare et elle est quasiment complète.
Pour en discuter et faire une offre appeler Mr. Houssoy au 06 37 02 73 29