Notre ami et membre du club Jean Loup Alexandre est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
Membre du T.C.C. depuis 1989, il était de toutes les bourses d’échanges et de tous les salons du Poids Lourd et nous a accompagné dans plusieurs de nos rallyes de deux semaines, ainsi que dans ceux organisés par le 750MC. Son souvenir est bien sûr indissociable de celui d’Edith et d’Ernest, ses parents qui étaient toujours de la partie.
Ses funérailles se dérouleront en 3 temps : ce vendredi 31 juillet à 10h00 en l’église du Sacré Coeur à Calais, puis ce samedi l’incinération aura lieu au Crematorium de Boulogne (à l’entrée de la zone commerciale en direction de Saint-Omer) et l’inhumation se déroulera lundi à 10h00 au cimetière de Calais, avenue Saint Exupéry.
Jean-Loup, Ernest et Edith
Voici le témoignage de Philippe Valton sur notre ami Jean-Loup :
Jean Loup nous a quittés lundi, sans faire de bruit ….
En fin d’année dernière, un désordre digestif l’a amené à consulter, révélant un problème rénal, rapidement diagnostiqué comme une tumeur, une de ces tumeurs simples, dont un traitement peu invasif aurait vite eu raison.
A la bourse, il était fatigué et inquiet, comme nous l’étions de ne voir commencer aucun traitement.
Vivant seul depuis la mort d’Edith, il n’était peut être pas aussi motivé et combatif qu’il aurait du l’être; l’isolement du confinement, le retard apporté aux consultations, ont fait que le mal s’est développé beaucoup plus rapidement que prévu. Deux séances de chimio l’ont mis KO et il fut hospitalisé; remis sur pieds, il rentrait chez lui peu avant le 14 juillet, jusqu’à ce que de nouveaux malaises entraînent une nouvelle hospitalisation. Admis le mardi, il sombrait dans l’inconscience et la détresse respiratoire vendredi, pour décéder dans la nuit de dimanche à lundi. Trop importante, la tumeur ne permettait plus aucune intervention.
La vie ne l’avait pas gâté. Jeune marié, un grave accident de voiture le laissa veuf et handicapé, tributaire des services de l’état pour lui trouver un emploi adapté. Il s’épanouira dans la vie associative.
Ce n’était certes pas un modèle de sociabilité, ses avis étaient tranchés et invariables. Aucune démarche visant à plaire, à prendre ou à laisser ! Difficile donc de complaire à tous. Mais, pour qui savait l’apprécier et se montrer digne de son intérêt (comme Edith, un bonjour et un merci suffisaient parfois à s’en faire des amis indéfectibles), il cachait une serviabilité et un dévouement sans égal. Il était d’ailleurs le dernier à passer ses nuits aux bourses et salons et a rendu tant de services au Tacot Club, au Raucca, au musée du poids lourd à Pontlevoy puis à Montrichard. Tellement discret que les photos nous manquent … Nous n’avons pas fini de mesurer combien il nous manquera !
Mon plus grand souvenir n’est pas lié à un salon ou un rallye. Pour le mariage de mon fils en Bretagne, nous avions adressé un faire part à tous les membres du comité. Peu coutumiers de ce genre de courrier, Edith et Jean Loup ont pris de suite l’invitation au pied de la lettre et organisé illico le déplacement en Bretagne. Personne n’a eu coeur à les détromper, et ils furent finalement « de la noce », alors que notre délégation familiale était réduite de par la distance. Quand j’ai pu mesurer le plaisir qu’ils en ont tiré, j’ai compris avoir pris la bonne décision et suis heureux de leur avoir accordé cette place qu’ils méritaient peut être plus que les autres.
Bonne route, Jean Loup ! Embrasse Edith et Ernest pour nous.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille.