Rétromobile

Rétromobile 2023 a brillé de tous ses feux.

Le thème choisi était les 24 heures du Mans. Une exposition sur ce thème permettait de retrouver les grandes vedettes des années passées. Ce n’est pas mon domaine de prédilection et je laisserai à d’autres le soin d’en parler mieux que je ne saurais le faire.

Simca Gordini type 5 1936 4cylindres 568cm3 30CV 110km/h

Les avant-guerre sont encore relativement bien présentes comparativement à certains salons, ou peut-être faut-il y voir un petit regain de succès pour cette catégorie. Mais je ne vais pas vous faire de longs discours. Je préfère passer aux photos avec quelques informations sur des véhicules rares.

Lamborghini 400GT 2+2 1967 carrosserie Touring

2CV Voisin, 4×4 avec arbre de transmission et pont articulé monté à l’arrière. Le kit était vendu et montable par un mécanicien.

L’homme à l’éclator est toujours là comme dans la plupart des grands salons….

Aston Martin MKII 1934

Delaunay Belleville 1913 type HC4 Carrosserie Rothschild

Benz Contra Duc 1900 bicylindre horizontal, propriété d’une seule famille jusqu’à ce jour

Alfa Roméo 1900 Super Sprint Zagato 1955

Delage D8C cabriolet 1930 carrosserie Chapron

Truffault Voiturette 1908 monocylindre

Scott Sociable 1924 bicylindre 578cm3, 2 temps, 1 seule roue à l’avant droite

A présent, cliquez sur n’importe quelle photo pour l’agrandir, bonne visite

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Epoqu’auto 2022 à Lyon

Nous sommes éloignés géographiquement du salon « Epoqu’auto » de Lyon, mais pour le sud de la France c’est un rendez-vous incontournable.

L’ampleur du salon vaut le détour et en 2022 il se tenait du 4 au 6 novembre au parc des expositions. Pour ceux qui connaissent Reims ou Rétromobile c’est un compromis entre les deux…Il y a le côté prestigieux avec un hall complet consacré aux marques historiques et luxueuses de l’âge d’or et le côté convivial des stands animés par les clubs locaux, bien représentés….

La marque à l’honneur était Lancia avec des modèles parfois très anciens et pour les plus récentes, la Renault 5 fêtait ses 50 ans avec la totalité des modèles produits, présents à l’état neuf.

Les motos et poids lourds aussi étaient très bien représentés non loin des youngtimers dont les ateliers de restauration se sont emparés pour les modèles les moins produits (cabriolets et petites sportives)….

Les marchands de pièces institutionnels étaient bien sûr présents, ainsi que libraires, ateliers spécialisés, accessoires vestimentaires, clubs nationaux, FFVE …

Une vente aux enchères avait lieu le samedi confirmant le désamour pour les « Avant-guerre »(une très belle C6F de 1930 est partie à 12000euros) et un espace était réservé aux particuliers vendant leur véhicule…

Présents durant toute la durée du salon en tant qu’exposants sur le stand « Chenard et Walcker » nous avions libre accès au salon mais je suis sûr que nous n’avons pas encore tout apprécié au vu de l’étendue de l’offre….

Prewardays à Courtrai

Après une première exposition en 2019 suivie de deux annulations en 2020 et 2021 pour cause de COVID, Prewardays a eu lieu le week-end des 9, 10 et 11 décembre. Que trouve-t-on à Prewardays? Des voitures de collection, bien entendu, mais seulement des avant-guerre.

L’exposition est un musée éphémère de tout ce qui a roulé avant 1940 et ce depuis les origines, vous pourrez le voir au travers des photos. Combien de voitures? Je n’ai pas compté mais de l’ordre de 150. Des françaises (en majorité des avant-première guerre), des américaines, des anglaises, des allemandes, des italiennes et bien sûr quelques belges : Impéria, FN, Minerva.

La Croix-La Nef 1902

Moon Diana 1928

Calcott 1914

Steyr

Fiat 1913

Minerva 1913

Un plateau de voitures assez inhabituel avec son lot de raretés et de marques confidentielles, voire totalement inconnues : Aché Frères, Mototri Contal, E.J Brierre, La Nef La Croix, d’Aoust, Lurquin Coudert, Prunel, Réo, Calcott, Phebus, Nagant-Godron et sans doute d’autres que je n’ai pas notée…

Lurquin Coudert 1907

Les voitures proviennent de clubs belges, mais aussi de vendeurs professionnels belges, allemands… La collection Mahy, visitable aux musées de Leuze et au Palais du Cinquantenaire à Bruxelles, expose un ensemble de voitures dans leur jus, dans le même esprit que ce qui s’était fait l’an dernier à Gand.

Collection Mahy

Il y a largement de quoi faire son marché. Une partie bourse assez peu développée complète l’exposition. De quoi passer un bon moment et de rencontrer des têtes connues et de pouvoir bavarder un peu.

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Londres-Brighton 2022

Avant de passer aux photos, il faut rappeler le pourquoi de cette manifestation. Le premier Londres-Brighton a eu lieu le dimanche 14 novembre 1896 et il y avait 37 véhicules. Aujourd’hui, selon les années, on en est à 350-450 engagés. Cette « promenade » a été créée en 1896 pour commémorer le « Locomotives on highways act » : loi qui autorisait les véhicules à moteur à rouler à une vitesse maximale de 14mph( 22,4km/heure) au lieu de 4mph(6,4km/h) antérieurement et qui autorisait aussi les véhicules motorisés à ne plus être précédés d’un homme à pied avec un drapeau. A l’époque, le premier véhicule arrivé à Brighton était un tricycle Léon Bollée, conduit par son créateur, qui avait fait le parcours en 3 heures et 44 minutes.

Cadillac 1903, monocylindre, 8CV réels

Georges Richard 1901 monocylindre 3CV réels, en second plan : Humberette 1903 monocylindre 5CV réels

Ce dimanche 6 novembre, j’étais donc sur les bords de la route suivie par les courageux participants car la journée bénéficiait d’un très beau » british weather », c’est à dire qu’il pleuvait, certes pas de façon continue mais suffisamment pour perturber la journée. Cette promenade, en ancêtres qui sont, à de rares exceptions,des voitures découvertes représente 100km de parcours au milieu de la circulation des véhicules modernes. C’est aussi l’occasion pour de nombreux collectionneurs britanniques de se poser au bord de la route avec leur voiture de collection des années 20 ou 30. Ce « british weather » a néanmoins calmé les ardeurs des collectionneurs et il y avait beaucoup mois de spectateurs que les autres années (j’en suis à ma 15ème participation en tant que spectateur).

Daimler 1900 bicylindre 6CV réels

Grand bi 1885

Les motorisations sont variées : essence bien sûr, mais aussi vapeur, électricité. Les véhicules à essence sont très majoritaires mais leur variété est extrême, avec des moteurs ne délivrant parfois que 2,25CV (on ne parle pas de puissance fiscale mais bien de puissance réelle) mais aussi certaines atteignant 100CV. Pour les passagers des voitures animées par des monocylindres de 2 ou 3CV les côtes peuvent être redoutables et il arrive que les passagers descendent, seul le chauffeur restant aux commandes et parfois dans certaines côtes certains doivent aider le moteur et pousser la voiture.

Rochet 1903 monocylindre 4,5CV réels

On descend et on pousse…la Pierce 1902 monocylindre 3,5 CV réels

Mors 1904 4 cylindres 25CV réels

Cette année la plus ancienne était une Peugeot de 1892 et il y avait 334 inscrits, auxquels il fallait ajouter 3 motocyclettes et 12 cyclistes dont 4 sur grands bis, tous ces participants montant des engins antérieurs à 1905….

Place aux photos.

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Eurotour 2022

Le Pre-War Austin 7 Club, club de Grande-Bretagne avec lequel nous sommes jumelés, organise tous les 5 ans un rallye sur le continent. Cette année, il revêtait une importance particulière puisque nous fêtons en 2022 le centenaire de la création de l’Austin 7.

Vingt-sept équipages se sont retrouvés à Arras, point de départ de ce périple de 2 semaines en France, Allemagne et Belgique. Il y avait 26 équipages anglais et un équipage français, le plateau de voitures étant constitué de 24 Austin 7 ou Big 7, une Singer Gazelle, une MGB et une Borgward Isabella. Une voiture moderne assurait un soutien logistique en cas de panne.

Ce périple mena les équipages d’Arras à Laon, puis Metz, Freudensdat en Forêt Noire, Munster, Nancy, Laon, Dinant en Belgique pour finir à Calais, circuit représentant environ 1800km auxquels il fallait rajouter les excursions pendant les journées de pause.

Quelques journées de pause émaillaient ce parcours permettant plus particulièrement de visiter la Forêt Noire, l’Alsace et les environs de Dinant.

Il y eut, bien entendu, quelques pannes mais toutes les voitures étaient présentes à l’arrivée à Calais. Le retour en Angleterre fut fatal, par contre, au moteur de l’Austin Opal de Janet Edroff.

Le prochain rallye de 2 semaines du T.C.C. est prévu à l’été 2024 et d’ores et déjà sa préparation est bien avancée. Nous reviendrons vers vous avec des informations détaillées avant la fin de cette année 2022.

Rallye Chenard&Walcker 2022

Le club Les Amis de Chenard & Walcker avait demandé à Eric Bancquart et Edwige Raba, en tant que membre du club, d’organiser leur sortie nationale le week-end de l’Ascension dans le Nord.

            Après 2 annulations consécutives, cause Covid, cette manifestation a eu lieu du 26 au 28 mai 2022.

            L’hébergement se faisait à Tournehem sur la Hem, hôtel Bal et c’est une quinzaine d’ équipages qui prenait la route pour découvrir notre région,

            La première visite était l’église de Licques suivie de l’ascension du vigneau pour continuer sur nos routes bucoliques et découvrir la sécherie à chicorée de Vieille-Eglise.

            Pour des équipages venant de différentes régions de France et d’Europe, l’étonnement fut important, Jean Louis Hochart, membre du TCC, profita de cet arrêt pour venir présenter sa dernière trouvaille : une Chenard & Walcker Aigle 22 de 1939 carrossée par Labourdette en cabriolet Vutotal.

            L’après-midi, le parcours suivit de nombreux canaux pour un retour à l’hôtel. Mr Gérard Delmotte, historien du circuit  de Boulogne, exposa les faits d’armes Chenard & Walcker.

            Le samedi  fut consacré à la découverte de l’espace Tourville à Gravelines, construction du JEAN BART, suivi de la découverte du platier d’Oye-Plage et des vestiges du mur de l’Atlantique.

            Les commentaires des visites étaient assurés par Michel Truquet, les pauses café sur le parcours par Mrs et Mmes Gräber, Bardel et l’assistance plateau (plateau de Julien Telliez) par Benoît Oudar et Nadège Schrevelle.

Les réserves de la collection Mahy (suite)

Voici la suite des voitures issues des réserves de la collection Mahy et qui étaient visibles à Gand.

Talbot Lago Tecord T26, carrosserie usine, 6 cylindres, 4483cm3, 1947

Autobleu Coupé, carrosserie Chapron, 4 cylindres, 845cm3, 1958

BMW 327/328, carrosserie usine, 6 cylindres, 1938

Austin Atlantic A90, carrosserie usine, 4 cylindres, 2660 cm3,1950

AMC Javelin, carrosserie usine, V8, 5900cm3, 1974

Cadillac 60, carrosserie spéciale, V8, 5400cm3, 1956

MG PB, carrosserie inconnue, 4 cylindres, 939cm3, 1936

Horch 853 Sport cabriolet, carrosserie usine, 8 cylindres, 4955 cm3, 1937

Minerva 36 TD M6, carrosserie Vanden Plas, 6 cylindres, 3000cm3, 1936

Auto-Union 1000SP Coupé, carrosserie usine, 3 cylindres, 981cm3, 1960

Tatra T87, carrosserie usine, V8, 2168 cm3, 1943

Bugatti type 23 Breschia, carrosserie Demaison et Cusin, 4 cylindres, 1496cm3, 1922

Porsche 356 B, carrosserie usine, 4 cylindres, 1100cm3, 1952

Philos Coupé de ville, carrosserie Faurax et Chaussende, 4 cylindres, 1500cm3, 1914

Packard V12, 7600 cm3, 1935 recarrossée plus tardivement et assez maladroitement

Panhard et Levassor, 4 cylindres, 1907

Ces voitures auront-elles la chance d’être restaurées un jour? C’est peu probable et pourtant que de voitures qui le mériteraient, sachant que cela ne constitue qu’une infime partie des réserves de la collection….

Les réserves de la collection Mahy

Après vous avoir mis l’eau à la bouche au travers des 8 photos qui ont servi au concours qui s’est terminé il y a quelques jours, il est temps de vous montrer l’ensemble des voitures qui étaient exposées à Gand et qui ne représentent qu’une toute petite partie des réserves de la collection Mahy. Collection Mahy qui est visible es deux lieux que nous avons déjà visités par le passé : le Musée du Cinquantenaire à Bruxelles et le Musée de l’Auto Mahymobiles à Leuze en Hainaut à deux pas deTournai.

Place aux photos :

Buchet C2, carrosserie maison, 4 cylindres, 1551 cm3, 1923

Le Renault qui servit à ramener bien des voitures trouvées un peu partout en France, pour nombre d’entre elles

Renault DM, carrosserie usine torpédo, 4 cylindres, 2120 cm3, 1913

Maserati A6G2000, carrosserie Allemano, 6 cylindres, 2000cm3, 1954

Mochet CM-125, carrosserie usine, 1cylindre, 125cm3, 1949

Voisin C24, carrosserie usine, 6 cylindres, 2994cm3, 1933

Mercedes 130 H découvrable, carrosserie usine, 4 cylindres, 1300cm3, 1934

Allard Monte-Carlo, carrosserie usine, V8, 5400cm3, 1953

Facel-Véga HK 500, carrosserie usine, V8, 5400cm3, 1960

Aston-Martin DB2 cabriolet, carrosserie usine, 6 cylindres, 2600cm3, 1959

Chrysler ST, carrosserie Ghia, V8, 5400cm3, 1955

Volkswagen 14A, carrosserie Hebmüller, 4 cylindres, 1131 cm3, 1950

Ford V8 Tudor, carrosserie usine, V8, 3662 cm3, 1937

Delahaye 135, carrosserie Van den Plas, 6 cylindres, 3557cm3, 1947

Delahaye 148L, carrosserie Oblin avec un curieux toit en plexi, 6 cylindres, 3557cm3, 1747

Delahaye 135MS, carrosserie Ghia-Aigle, 6 cylindres, 3557cm3, 1948

Alfa Romeo 6C/2500 SS, carrosserie Pininfarina, 6 cylindres, 2443cm3, 1949

Amilcar CGSS, carrosserie usine, 4 cylindres, 1076 cm3, 1927

Eh non, ce n’est pas une Bugatti …C’est une Maurice Badaroux, carrosserie Badaroux, 4 cylindres, 1500 cm3, 1927 avec un étrange écusson de calandre :

La suite dans le prochain article…

Embouteillage de Lapalisse version 2021

Jeudi 7 octobre 2021, 6H00 : il fait encore nuit lorsque 3 équipages du TCC s’élancent pour un périple de 1800 km, Eric Rommel en Simca P60, Jean Zory en 203 Peugeot, Eric Bancquart, Edwige Raba et Mr et Mme Duquesne en Traction 11 légère.

 A Houlle, nous sommes rejoints par Benoît Oudar en Traction 11 normale pour rejoindre Arras par la chaussée Brunehaut.

A Blérencourt nous retrouvons Daniel et Jaqueline Patka avec leur ID19. L’équipe est alors au complet avec 5 véhicules.

La première nuit se passe à Sens avec la visite de la cathédrale, du palais synodal et du centre-ville historique.

Après une nuit réparatrice, départ vers le Morvan, Château Chinon et arrêt à St Honoré les Bains pour admirer diverses villas arts déco et nous voici à Vichy pour la nuit.

Samedi 7H30 : en route pour le bouchon et arrêt pour Benoît avec la pompe à eau grippée et pour Daniel avec un souci hydraulique mais il peut reprendre la route jusqu’au parking des Vérités pour valider nos inscriptions.

Pour Daniel, le voyant rouge s’avère être le dégivrage de la lunette arrière mis en route par inadvertance et pour Benoît, une goutte d’huile et la pompe à eau reprend vie.

Cette année nous avions choisi de vivre le bouchon en spectateurs pour apprécier les sons, les couleurs et les odeurs. Nous fûmes gâtés au-delà de nos espérances, Mr et Mme Desmidt nous ont rejoints sur place et un autre membre du TCC, Mr Balaine, fut surpris par l’importance de la délégation.

Le dimanche, après quelques excès de table, visite des sources à Vichy, du théâtre puis direction Charroux, village médiéval suivi par l’abbaye Bénédictine de Chantelle et l’église aux peintures murales du XVème siècle de Jenzat.

Lundi, retour vers la maison avec passage dans les gorges de la Sioule puis la Creuse pour arriver à Blois.

La dernière étape nous fait passer par le Perche, La Ferté Vidame, Les Andelys et pause chez Mr Bailleux, producteur de neufchâtel et une pluie battante pour les 30 derniers kilomètres.

Des souvenirs plein la tête, le programme pour la prochaine édition se dessine déjà alors : avis aux amateurs.

Place aux photos :