Bourse d’échanges 2023 du T.C.C.

La saison 2022 est terminée et nous préparons la saison 2023.

La première manifestation sera la 29ème Bourse d’Echanges organisée par le T.C.C. qui aura lieu le dimanche 26 Février 2023 à Audruicq.

Vous trouverez ci-dessous les différents documents pour en parler autour de vous (flyer) mais aussi et surtout pour vous y inscrire en tant qu’exposant.

flyer :

Formulaire d’inscription :

et une présentation générale de notre bourse :

A très bientôt

Concours 2022

Comme annoncé par mail, voici le premier jeu de notre concours.

Ce concours est réservé aux membres du TCC et 3 fois, à 2 semaines d’intervalle, paraîtront les photos de 2 voitures. A chaque fois, il y aura 2 gagnants : les personnes qui auront donné le plus rapidement par mail à tacotclubcalaisien@yahoo.fr les bonnes réponses.

Si 7 jours après la parution des photos, il n’y a de réponse totalement exacte, ce seront les 2 réponses les plus complètes qui seront considérées comme gagnantes. Les gagnants seront prévenus par mail et ils seront exonérés de leur cotisation pour l’année 2023.

Voici la 1ère photo :

Questions :

Marque :

  • Duesenberg
  • Isotta Fraschini
  • Daimler
  • Bucciali

Motorisation :

  • V8
  • 8 cylindres en ligne
  • U16
  • V6

Année construction :

  • 1927
  • 1929
  • 1930
  • 1931

Modèle :

  • DE36
  • SJ
  • TAV 8
  • TAV 3

Voici la 2ème photo :

Questions :

Marque :

  • Cadillac
  • Tucker
  • Chevrolet
  • Lincoln

Motorisation :

  • V8
  • 8 en ligne
  • 6 en ligne
  • 6 cylindres à plat

Années de production :

  • 1946 à 1953
  • 1947 à 1952
  • 1945 à 1950
  • 1947 à 1949

Nombre d’exemplaires produits :

  • 51
  • 103
  • 506
  • 1203

Nous attendons vos réponses par mail à tacotclubcalaisien@yahoo.fr

Amble d’automne 2022

L’Amble d’automne qui clôture l’année 2022 pour ce qui est des rallyes du Tacot Club Calaisien a eu lieu ce week-end.

Ce rallye est traditionnellement l’occasion de faire une rencontre entre le PWA7 et le TCC. Le PWA 7 est le club anglais avec lequel le TCC est jumelé depuis plus de 30 ans. Cette année encore, pas moins de 10 équipages venant de Grande-Bretagne étaient au rendez-vous. Du côté français il y avait entre quinze et vingt voitures selon les moments, l’ensemble du programme étant à la carte.

Le samedi matin, une route un peu longue emmena toute la troupe en banlieue de Lille pour visiter le Musée de la Fête Foraine, musée ayant ouvert ses portes il y a peu de temps. Quelques explications en entrée en matière puis ce furent les manèges : la chenille, les chevaux de bois … et grands et petits s’amusèrent. Il y eut aussi le stand de tir, le jeu du tiercé qui eurent beaucoup de succès, tout cela en écoutant quelques airs de musique égrenés par les orgues.

Après la pause restauration, une autre visite fut celle de l’AMITRAM qui, comme son nom l’indique fort bien, est une association qui s’intéresse aux trams anciens et c’est à bord de deux vénérables motrices des années 1910 que la promenade eut lieu. Ces deux motrices circulaient sur les lignes Lille-Roubaix et Lille-Tourcoing, ligne baptisée Mongy du nom du concepteur de cette ligne.

Le dimanche, la météo fut un peu plus capricieuse mais le programme a néanmoins pu se dérouler normalement. Le matin, c’est l’Hôtel de Ville de Saint-Omer et plus particulièrement le théâtre qu’il abrite qui fut l’objet de la visite. Bien sùr, nous avons admiré ce théâtre à l’italienne mais mous en avons visité aussi les parties usuellement cachées. Quelques kilomètres et il fallait se restaurer, ce fut l’occasion de goûter un très bon waterzoï.

L’après-midi les équipages partirent vers Gravelines pour visiter l’espace Tourville où se construit une réplique d’un vaisseau de guerre de l’époque de Louis XIV. Le bateau a été nommé le Jean-Bart en mémoire du célèbre corsaire de l’époque de Louis XIV natif de Dunkerque. et son chantier a démarré il y a 20 ans. L’un des charpentiers de l’association nous a expliqué que le projet s’étalera sur les 10 prochaines années encore….Après ce long week-end il était temps pour chacun de reprendre le chemin du retour.

Pour voir l’ensemble des photos du rallye, cliquez sur les photos ci-desous.

Bucciali et Boulogne sur Mer (2)

En 1930, un nouvel échelon est gravi et au salon de l’Automobile à Paris un châssis équipé d’un 16 cylindres est exposé. Le moteur est constitué de 2 moteurs 8 cylindres en ligne assemblés en V à 22° ou de 2 moteurs disposés en U. D’après la revue Omnia de Janvier 1932, le 8 cylindres fait 5,2l ( 85,7x 114,2 mm) de cylindrée, la puissance fiscale est de 30CV et la puissance réelle est de 130CV. Le 16 cylindres fait 7,6l (72×120 mm)

article paru dans Excelsior, journal illustré quotidien du 8 octobre 1930

En 1931, Gabriel Voisin cède 3 moteurs 12 cylindres sans soupapes. Deux châssis TAV8-32 seront construits : le châssis fait plus de 4m de long et la voiture dépasse les 6m. Elle n’entre pas en production mais l’un des châssis est équipé d’une carrosserie Saoutchik et servira de voiture familiale aux Bucciali. Les flancs sont ornés d’une cigogne de métal argenté plaqué or (toutes les Bucciali portaient cet emblème de la cigogne en souvenir du passé de pilote d’avion de Paul Albert).

Publicité de la marque Bucciali dans Omnia de Octobre 1931

Omnia Janvier 1932
Omnia Janvier 1932
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est omnia_-_revue_pratique_de_..._bpt6k9815616h_37-1-1.jpg

C’est la dernière voiture construite par les frères Bucciali. Elle sera vendue à un banquier et démontée quelques années plus tard suite à des problèmes mécaniques. La voiture disparaît et dans les années 1970, un collectionneur, Raymond Jones, retrouve l’un des deux châssis et un moteur Voisin 12 cylindres et la TAV 8-32 est recréée. La voiture est terminée en 1997 et serait la propriété d’un collectionneur suisse. Seule occasion de la voir : Rétromobile 1998.

TAV8-32 ou TAV 12

Bucciali TAV8 roadster de la Blackhawk Collection
source Pinterest TAV 12 Saoutchik berline

Laquelle est authentique ou tout au moins construite sur un châssis Bucciali?

La société est toujours référencée dans un annuaire professionnel en Janvier 1935 avec une adresse à Courbevoie au n°8 de l’avenue Gambetta.

Bucciali et Boulogne sur Mer (1)

Les illustrations de cet article proviennent de Gallica, site internet de la BnF. Celle du Grand Prix de Boulogne est l’oeuvre de l’agence Rol, les autres proviennent de la revue Omnia de janvier 1931 et janvier 1932.

Il y a peu de temps, passant à Boulogne sur Mer, j’ai eu le regard attiré par une inscription sur un imposte au-dessus d’une porte d’entrée de la maison située 47, rue de la Tour Notre-Dame. Il y est inscrit : Maison d’hôtes Bucciali. Cela m’a intrigué : pourquoi le nom de Bucciali, constructeur d’automobiles de la fin des années 20, a-t-il été choisi pour cette maison d’hôtes?

La Buc au Grand Prix de Boulogne le 29/07/0922

Quelques recherches de généalogie et sur quelques sites liés à l’automobile m’ont permis de rassembler les éléments suivants : la marque Bucciali est l’oeuvre de 2 frères Angelo Joseph et Paul Albert Bucciali. Leur père Joseph Bucciali est né le 25 septembre 1849 à Charonne, Paris 11ème et est mort à Boulogne sur Mer le 4 Mars 1943, il était organiste et compositeur ; il fut organiste de l’église Saint Nicolas à Boulogne sur Mer, puis des grandes orgues de la cathédrale d’Arras avant d’être organiste titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Boulogne sur Mer de 1900 à 1940.

Les deux frères : Angelo Joseph est né le 19 décembre 1887 à Arras et décède le 2 septembre 1946 à Rueil. Il se marie à Boulogne sur Mer le 23 novembre 1912 avec Gabrielle Lamirand et on voit dans leur acte de mariage que Angelo est professeur de musique et qu’il habite alors chez ses parents au 52, rue de Tivoli à Boulogne sur Mer. Cette rue se trouve juste derrière la rue de la Tour Notre-Dame et entre les deux rues se trouve aussi un petit jardin public baptisé autrefois Jardin Tivoli mais qui a été rebaptisé Jardin Bucciali au début des années 2000 en l’honneur de Joseph, le père. Le second frère Paul Albert est né le 27 février 1889 à Arras et décède le 1er juillet 1981 à Rueil, il est lieutenant dans l’aéronautique et pilote amateur. A son mariage qui a lieu le 20 décembre 1920 à Rueil, il est noté qu’Angelo, témoin, est industriel rue des Pipots à Boulogne sur Mer. Voici donc les raisons pour lesquelles la marque Bucciali est liée à Boulogne sur Mer.

La Buc, de profil cette fois

Maintenant, quelques mots sur la marque Bucciali. On a bien peu de chances d’en voir une dans un rallye tant la production a été confidentielle. La course automobile passionne les 2 frères, leurs premiers essais se font sur une voiture dessinée par Paul Albert et équipée d’un moteur Ballot en 1922. Le succès n’est pas au rendez-vous. Ils décident d’ouvrir un atelier à Courbevoie. Ils créent une voiture de course et c’est Marcel Violet qui est chargé de la motorisation. La Buc AB1 est prête en fin d’année 1922 et une petite série est lancée. L’une d’elles est engagée au Tour de France automobile 1923 mais contrainte à l’abandon. Le nouveau moteur créé par Marcel Violet est prêt pour le Grand Prix des Voiturettes à Boulogne en 1923 : c’est un quatre cylindres en V à compresseur Cozette, mais aux essais ils reviennent au bicylindre et remportent l’épreuve dans la catégorie moins de 500kg. Plusieurs modèles jusqu’à la Buc AB 5 sont produits mais en 1926 ils décident d’arrêter la production après environ 200 modèles produits. Ils se concentrent sur la conception d’un châssis à Traction Avant. Ce sera leur nouveau credo.

Dès le salon de l’Auto 1926, ils présentent un modèle TAV, faux-cabriolet, équipé au choix d’un moteur Scap 4 cylindres ou 8 cylindres. Le public est intéressé mais la presse spécialisée n’est pas convaincue. En 1928, sont présentées la TAV2 équipée d’un moteur Scap 4 cylindres et la TAV6 équipée d’un 6 cylindres Continental à suspension avant à roues indépendantes. Les lignes de la TAV6 sont caractéristiques ; lignes très basses, long capot, roues en alpax de 1m de diamètre. L’intérieur est très luxueux. trois exemplaires de la TAV6 sont produits. En 1929, on gravit encore un échelon avec la TAV8 équipée d’un moteur Lycoming 8 cylindres. Un accord est signé avec Peerless aux Etats-Unis pour la vente de brevets mais Peerless dépose le bilan quelques mois plus tard avec le crack boursier.

article dans Le Figaro du 11 octobre 1928 signalant que Bucciali a adopté le changement de vitesse automatique de Lavaud
article dans The Paris Times du 12 octobre 1929 montrant en position médiane une Bucciali. En partie haute, une Hotchkiss et en partie basse le stand Dunlop au salon de l’auto.
de gauche à droite : Angelo Buccilai, Mr Johnston de Peerless et Paul Bucciali après la signature de leur accord. The Chicago Tribune and The Daily News du 31 mars 1930

La suite dans quelques jours….

Lettre d’information n°25 de la FFVE

Voici le contenu de cette lettre n°25 de la FFVE :

Nouveau : Lancement de la Plateforme d’Assistance collectionneurs et professionnels

Afin d’améliorer le contact avec les collectionneurs et pour leur fournir une assistance de qualité, la Fédération Française des Véhicules d’Epoque met à disposition des collectionneurs un nouveau service d’accompagnement en mettant en place un outil de mise en relation :

  • consulter une base de connaissances
  • envoyer un message directement à la FFVE.

Découvrez la plateforme ici

La base de connaissances :

Les démarches sont souvent fastidieuses quand il s’agit de franchir le pas et passer en carte grise collection, c’est pourquoi la FFVE propose un espace dédié pour renseigner les propriétaires ou futurs acquéreurs de véhicules d’époque.

Les questions les plus fréquemment posées auront désormais leur réponse.

Cette plateforme donnera accès à quelques dizaines d’articles sur les thématiques suivantes :

  • Certificat d’immatriculation de collection (carte grise de collection)
  • Demande d’attestation FFVE
  • Fiscalité des véhicules de collection
  • Glossaire Véhicule d’Epoque
  • Règlementation
  • Zones à faibles émissions -mobilité
  • La Fédération Française des Véhicules d’Epoque

Envoi d’un message à la FFVE :

Si le collectionneur ne trouve pas la réponse dans la base de connaissances, il pourra envoyer un message à la FFVE.

Il qualifiera sa requête via un formulaire, permettant ainsi de rediriger sa demande vers le bon service. Chaque message reçu sera priorisé et transmis aux analystes concernés de la FFVE.

Voici la liste des demandes possibles via l’assistance du collectionneur :

  • Une question sur une caractéristique de votre véhicule
  • Un dossier en attente
  • Une démarche pour l’importation d’un véhicule
  • Une difficulté pour immatriculer son véhicule avec l’attestation FFVE
  • Une démarche pour obtenir une attestation pour un véhicule sans carte grise
  • Un délai supérieur à 8 semaines pour obtenir mon attestation
  • Une erreur sur mon attestation
  • Un problème sur ma facture

En conclusion, cette plateforme d’assistance dédiée pour les collectionneurs et professionnels permettra :

  • d’apporter directement des réponses précises via la consultation d’articles dans la base de connaissances
  • de répondre à des demandes particulières dans des délais raccourcis.

Il améliorera la satisfaction des collectionneurs.

Rallye des 2 Caps

C’est un très beau plateau de 40 véhicules très diversifiés et presque 80 personnes qu’a réuni cette version 2022 du « Rallye des 2 caps » qui figure depuis plus de 30 ans à notre calendrier et initié à ses débuts par notre ami Michel Coënen qui vient de nous quitter….

Pour rester dans l’esprit du rallye nous cherchons chaque année un intérêt proche du milieu maritime et plutôt que de découvrir la Côte d’Opale par les routes de corniche, c’est par la mer que les paysages se sont offerts au regard des participants….

Embarquement donc à bord du « Florelle », bateau promenade du port de Boulogne…La décision finale du départ revenant au Capitaine, c’est avec angoisse que le bulletin de la météo marine renseignant sur la force et l’orientation des vents fut décripté….Fort heureusement, le beau temps était au rendez-vous et la mer suffisamment agitée (mais pas trop ) pour procurer de bonnes sensations et faire pâlir la mine des matelots d’un jour sensibles au mal de mer…..

Demi- tour au large du fort d’Ambleteuse, puis retour sur la terre ferme(ouf!!!) pour le parcours du matin, avec une halte commentée sur l’histoire du monument de la « Colonne de la Grande Armée » à Wimille…Itinéraire bucolique dans l’arrière pays boulonnais et accueil pour le repas à l’estaminet de Quesques…..

Vers 15h30 il était temps de reprendre les véhicules pour nous rendre  au jardin remarquable de Mr et Mme  Debette à Doudeauville pour un parcours commenté (silence, ça pousse!!) et la clôture du rallye par le verre de l’Amitié….

Il faut remercier les G.O (gentils organisateurs) même si certains ne pouvaient pas être présents pour cause de vacances : Michel Truquet le chef d’orchestre, Nadège, Benoît, Annie et Laurent, Michèle; Harold et Edwige et bien sûr l’ensemble des participants.

Pour voir l’ensemble des photos, cliquez sur l’image ci-dessous : (il y a plus de 100 photos)

Rallye de Grande-Bretagne

Quatre équipages du Tacot Club Calaisien sont allés passer les 14 et 15 août dans le Kent.

Parmi ces 4 équipages, 2 n’avaient jamais conduit en Grande-Bretagne et tout s’est très bien passé et ils sont prêts à récidiver.

La traversée avec la P&O s’est vue retardée de près d’une heure le dimanche matin mais cela ne perturba pas l’organisation car il y avait suffisamment de marge dans le programme.

La route emmena les équipages jusqu’à Hythe qui était le point de rencontre avec nos amis anglais au nombre de 4 équipages également mais aussi le point de départ de la promenade à bord du RH&DR railway, train à vapeur qui a 95 années d’existence et qui rejoint Hythe à Dungeness par un parcours d’environ 22km. L’écartement des voies est de 380mm et les voitures et motrices sont à l’échelle.

La météo nous a permis de faire une promenade très agréable. Nos voitures nous ont ensuite emmenés à Tenterden au White Lion où nous attendaient le gîte et le couvert. La soirée fut chaleureuse et la barrière de la langue ne posa guère de problèmes aux convives.

Le lendemain matin, une promenade d’environ 50km a permis de découvrir les routes étroites et bordées de haies et d’arbres qui parfois forment un tunnel couvrant la route, et nous amena à Penshurst Place pour y visiter ce manoir dont l’essentiel remonte au XIVème siècle. Après un café de bienvenue, la visite se fit en 2 groupes, l’un en langue anglaise, l’autre en français, et nous avons ainsi pu découvrir l’histoire de la famille Sidney qui possède ce manoir depuis 1552 et y découvrir aussi des objets décoratifs et des meubles de très belle facture des 16ème et 17ème siècles.

Après cette visite un repas était réservé dans un restaurant situé dans le village et le début d’après-midi permit de découvrir une partie des jardins du manoir qui sont réputés pour leur beauté.

A 15h00, il était temps de se séparer de nos amis anglais, que nous retrouverons à l’Amble d’automne dans quelques semaines, et de reprendre la route vers Douvres. Les 100km se sont faits en grande partie, là encore, par de jolies routes sinueuses comme il convient à nos voitures anciennes qui se sont trouvées toutes quatre à l’heure sans aucun incident pour l’embarquement à Douvres.